Mémoires de Magistère

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    L’ENVIRONNEMENT DES ESPACES PUBLICS URBAINS, QUEL IMPACT SUR LE SENTIMENT D’INSECURITE ? CAS DE LA PLACE 19 AOUT 1956, VIEILLE VILLE D’ANNABA.
    (2012) ZEDIRI Nadia
    La croissance de la ville à travers le temps l’a exposée à des risques divers dont celui social et civil incluant criminalité, incivilités et actes d’intimidation et de violence connus par l’expression générique d’« insécurité urbaine » qui devient une des préoccupations majeures de la société contemporaine. L’insécurité urbaine est un “phénomène social ” qui peut être pris comme objet d’enquêtes, d’études et d’analyses et reste un phénomène aléatoire pour lequel les spécialistes ne s’entendent ni sur les causes ni sur les causes de sa montée ou de sa baisse. Et s’il existe des versions quantifiées de l’insécurité urbaine à travers les statistiques, l’autre versant est constitué par la dimension subjective du phénomène décliné en « sentiment d’insécurité » qui est, parfois, totalement dissocié de la réalité. L’insécurité est donc soit objectivement subie soit subjectivement ressentie. La dissociation de la réalité est reliée en partie aux taux de criminalité mais varie tout de même de façon indépendante de ces taux pour se relier à des facteurs internes au construit du sentiment d’insécurité mais aussi à des facteurs externes où une évaluation personnelle du risque passe par la perception de l’environnement physique et microsocial d’un espace donné et la détection des signaux d’alerte qui s’y trouvent. Les espaces publics urbains sont, certes, des lieux privilégiés de la vie sociale mais également la scène d’actes de violence susceptibles de menacer leur qualité de vie collective et de provoquer le sentiment d’insécurité chez les usagers. Alors, comment cette insécurité se fait-t-elle sentir au niveau de ces espaces? Quels sont les facteurs déclencheurs ? Existe-t-il un lien de causalité entre l’environnement physique et microsocial des espaces publics urbains et le sentiment d’insécurité ? L’objectif du présent travail est de tenter de repérer les facteurs générateurs du sentiment d’insécurité de la population envers la Place 19 Août 1956, un espace public central de la médina d’Annaba dans le but de découvrir les liens entre le sentiment d’insécurité et les caractéristiques de l’environnement physique et microsocial de cette place.
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    L’EVOLUTION DES QUARTIERS ANCIENS « QUELS ENJEUX URBAINS » CAS D’ETUDE : LA CITE – BON ACCUEIL-GUELMA
    (2013) BENZERARI SELMA
    L’évolution des quartiers anciens « Quels enjeux urbains » Cas d’étude : la cite Bon Accueil à Guelma Cette recherche porte sur le lotissement colonial « Bon Accueil » dans la ville de Guelma, un quartier dans lequel s’est déclenchée une mutation urbaine et architecturale avancée. Est ce que ces mutations sont provoquées par les habitants ou par les pouvoirs public? Il s’agit donc, de déterminer et d’interpréter les enjeux urbains produisant l’anarchie du quartier en identifiant les acteurs impliqués dans ce phénomène de transformation. Cette étude est fondée sur une combinaison de deux approches complémentaires : une étude morphologique et une lecture interprétative des lois et des documents d’urbanisme, en vue de mettre en évidence les manières d’appropriation adoptées par les habitants du quartier et en vue de définir les facteurs décisifs en cause de la redéfinition des espaces. Les enseignements tirés de cette analyse, expriment les divergences entre l’organisation spatiale et fonctionnelle des maisons coloniales et le mode de vie des occupants actuels, une combinaison de deux mode de vie, le traditionnel et le moderne. Ces modifications diffèrent d’un ménage à un autre sans savoir s’adapter à l’espace original et sans préserver le quartier avec ses identifiants historiques, architecturaux et urbanistiques. La négligence des pouvoirs publics quand à l’application stricte des lois et règlements ainsi qu’à la préservation des quartiers anciens a causé une situation vulnérable du quartier Bon Accueil et tous les quartiers similaires, car ils devraient prendre les initiatives et les dispositions réglementaires pour garantir la maitrise et l’évolution harmonieuse du lotissement en assurant la préservation du quartier et les aspirations des habitants.
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    LES INEGALITES ECOLOGIQUES EN MILIEU URBAIN ET LEUR IMPACT SUR L’ATTRACTIVITE DES QUARTIERS CAS D’ETUDE : ANNABA
    (2013) ABBACI Samira
    L’intérêt de la notion des inégalités écologiques dans le cadre du développement urbain durable est certain. Cette notion qui est par définition le croisement des dimensions environnementales et sociales, représente désormais un enjeu majeur dans les perspectives de développement des villes dans le monde. Avec l’évolution des politiques de développement durable, la question des inégalités écologiques a fait l’objet de nombreuses études en Europe. En Algérie on commence à peine à prendre conscience de l’importance du sujet. La présente recherche s’intéresse justement aux inégalités écologiques et leur impact sur la distribution spatiale urbaine et par implication sur le développement urbain. La problématique se pose en terme de relation entre inégalité écologique et attractivité des territoires. Deux variables de l’attractivité des territoires à savoir le cadre de vie et la pollution dans la ville d’Annaba sont considérés dans ce travail de recherche pour étudier les inégalités écologiques et mettre la lumière sur leurs enjeux dans le développement urbain. A l’échelle urbaine les inégalités écologiques sont visibles dans nos villes. Elles se traduisent par la différentiation de niveau de cadre de vie entre les quartiers de la même ville. Annaba est un spécimen. Avec d’une part ces quartiers prestigieux tels le quartier Oued Kouba où le cadre de vie est plus ou moins confortable et d’autre part les quartiers où le cadre de vie est indécent comme le quartier de Boukhadra. Notre étude des inégalités entre ces deux quartiers estime la capacité de chaque territoire à attirer la population à s’y installer. Le travail de recherche met en évidence l’importance de la qualité du cadre de vie et de la qualité de l’air dans le choix de l’établissement de l’habitant. De ce fait l’articulation entre les inégalités écologiques et le développement urbain est étroite. Evidence Inclure l’enjeu des inégalités écologiques dans les actions de développement de nos villes est désormais une priorité pour un développement urbain durable de notre cadre de vie
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    POLITIQUES PUBLIQUES ET AIRES PROTEGEES PAYSAGE –PATRIMOINE, OUTILS DE GESTION DU PARC NATIONAL D’EL KALA ?
    (2009) YOUBI AHLEM
    Aujourd’hui, la création des aires protégées gagne de l’importance au sein des politiques publiques tout en introduisant le droit de la population locale à un développement durable. Ainsi, à travers la création des parcs nationaux, les pays peuvent tirer profit tout en participant à la protection d’un patrimoine mondial inestimable. Dans ce contexte le paysage gagne de plus en plus de l’importance. Le parc national d’El Kala qui se caractérise par la présence d’une variété d’écosystème offrant des richesses exceptionnelles en paysages et patrimoine est ayant requis un classement auprès de l’UNESCO comme réserve de la biosphère, est soumis à plusieurs sources de dégradations qui détruisent son image malgré un effort public de conservation. L’enquête du terrain a démontré que ces dégradations sont dues principalement au chevauchement des prérogatives des acteurs publics et à l’incohérence entre les différents services de gestion, au manque de moyens humains et financiers du parc, à l’ignorance de la spécificité du PNEK par les instruments d’urbanisme et à la forte domestication de ce dernier. De plus, ce travail fait preuve de l’ignorance des questionnés du statut du PNEK comme aire protégée néanmoins l’attachement de ces derniers au parc et à ses paysages qui sont considérés comme un véritable patrimoine.
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    Politiques de conservation du patrimoine archeologique cas du site archeologique de madaure
    (2011) BOUTEMEDJET Sara
    L’Algérie contribue de par son patrimoine à l'édification d'une culture à portée universelle. Il est affligeant de constater que ce dernier subisse les outrages du temps, et ce, dans ce qui paraît être, une indifférence générale. Il est urgent de réaliser que ce qui risque de disparaître le sera à jamais, car le processus est en marche et s'accélère. Situation qui a suscité notre questionnement à connaitre les véritables raisons et facteurs qui génèrent ces dégradations. Le moment est venu, pour que cette question soit étudiée et analysée d’une manière rigoureuse et objective. Et que soient prises des décisions plus appropriées. Allant dans ce but, notre recherche fait émerger le concept de conservation, tout en le situant à différents niveaux international et national et à travers un des aspects les plus importants qui et l’aspect juridique, sans lequel, toute initiative, décision serait caduque et sans effets. En outre, et pour une meilleure appréciation de la situation, une étude analytique et critique de cet aspect au niveau national (législation régissant notre patrimoine) a intentionnellement été développée, mettant en évidence ses points forts et ses faiblesses. Comme exemple nous avons pris le cas du site archéologique de Madaure, situé à la wilaya de Souk Ahras, qui est édifiant à plusieurs aspects, qu’on a analysé dans le détail. Enfin de notre recherche nous avons proposé des recommandations à deux échelles, l’une à l’échelle du site d’étude afin de permettre sa conservation, et la deuxième à une échelle plus grande qui est celle de proposition de démarches à suivre pour asseoir une politique efficace de conservation , permettant de mettre en valeur notre patrimoine.
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    LA REGLE URBAINE ET SON USAGE ETUDE DE CAS DANS LA VILLE D’ANNABA
    (2012) Naziha N’MEIL LAOUISSI
    Face aux innombrables maux que rencontrent les espaces urbains, engendrés par une explosion démographique accrue et la croissance urbaine démesurée qu’elle induit, il est désormais nécessaire et même impératif d’instaurer un ordre urbanistique adéquat. C’est dans cette perspective que se justifient la pertinence et l’impérieuse nécessité de la règle urbaine, qui continue à susciter maintes rencontres des professionnels et para-professionnels. Ainsi parallèlement aux schémas abstraits imposés et réglementant une diversité d’espaces, des pratiques de contournement et de détournement sont entreprises par les acteurs publics et privés de la construction, leur font perdre de leur légitimité et les classent au rang des discours idéalistes marquant une tyrannie doucereuse. La complexité de cette problématique nous a conduit, dans le cadre de la préparation du mémoire de Magistère option villes et politiques urbaines, à tracer un cheminement dont les jalons les plus importants résident dans deux parties. La première partie concerne les règles régissant l’aménagement de l’espace et la production du cadre bâti en Algérie. Elle dispose de trois chapitres. Le premier chapitre est consacré à l’identification de la règle urbaine notamment sa définition, son référentiel ainsi que son évolution. Le deuxième chapitre, c’est un zoom sur la règle de planification urbaine : le PDAU, et le pivot de la réglementation urbaine: le POS. Le troisième chapitre concerne les actes d’urbanisme qui constituent la finalité de la règle urbaine. La deuxième partie concerne la production et l’usage de la règle urbaine à Annaba. Elle englobe trois chapitres relatifs à la production et à l’usage. Des sites choisis seront une illustration concrète pour voir la production de la règle et pour vérifier son usage. Selon une logique hiérarchique s’opérant du micro au macro, ces deux parties concourent à la définition des règles urbaines en vigueur et à la vérification de leur usage. Elles apportent notamment des éléments de réponse aux faiseurs de l’ordre urbain en vue d’une amélioration de l’urbain qui désormais s’avère sine qua non
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    Les mutations des quartiers en centre-ville : Les logiques des acteurs urbains Et les stratégies d'accompagnements Cas : quartier GAZOMETRE « CENTRE-VILLE D’ANNABA » –ALGERIE
    (2012) ATTOUI WAFA
    L’objectif principale de notre étude est identifiée les formes de mutations morphologiques et fonctionnelles des quartiers en centre-ville, dévoilée les logiques des acteurs privés, rechercher le degré d’adaptation des programmes d’accompagnement public aux besoins des acteurs privés et mesurer l’impact des opérations urbaines des acteurs privés sur la dynamique propre de l’aire d’étude. Afin d’orientés et maîtrisés les processus de transformation du centre-ville algérien, et fournir des éléments de renouvellement, d’enrichissement, d’adaptation des programmes et des approches publiques aux besoins des acteurs privés. Notre attention s’est portée sur la situation de l’un des quartiers en centre-ville d’Annaba : « le quartier Gazomètre ». Nous avons opté dans l’identification des formes de mutations pour des approches morphologique et fonctionnelle croisées. Par conséquent, on a pu montrer que la mutation morphologique est un processus ancré qui s’engage à partir de la substitution et la redivision des parcelles. A partir de là, l’introduction de nouveaux éléments de cadre bâti, l’émergence d’un nouveau style fait de béton de verre et d’acier dans le paysage urbain du quartier Gazomètre devient possible. Sur le plan fonctionnel, la mutation se manifeste par l’apparition de nombreuses activités capitalistiques peu consommatrices d’espace et la transformation progressive des appartements à usage d’habitation en bureau, boutiques, cabinet… Toutes ces formes de mutations que connait le quartier Gazomètre sont dues plus particulièrement aux imbrications des logiques des acteurs privés (les propriétaires du foncier) : logiques foncières, logiques immobilière, les logiques commerciales et logiques de marketing urbain, s’articulent autour du principe de la rente et de la concurrence. Devant ces logiques et ces besoins grandissants des acteurs privés, les stratégies d’accompagnements sont totalement absentes et les instruments d’urbanisme (POS) restent sans réponse. Cette situation a provoqué un désordre urbain qui s’exprime à travers l’apparition des phénomènes de congestion du quartier Gazomètre, l’exode des habitants du quartier, l’émergence du commerce informel et l’enclave de certaines zones du quartier. Il s’agit là d’une dynamique formée autour du spontané et le laisser faire. Notre étude est une contribution et un appel au développement d’une position de recherche selon laquelle ce qui va pour le centre-ville d’hier ne va pas forcément pour le centre-ville d’aujourd’hui ou pour le centre-ville de demain. Il s’agit de se pencher sur les mutations du centre-ville, y compris dans les lieux ou le centre-ville se reconstruit sur lui même.
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    Les stratégies de mise en place d’un parc immobilier industriel à Annaba Etude des cas de la ZAC MIN Et de la zone industrielle EL ALLALICK
    (2011) BOULAHROUZ Nawel
    Création Cette recherche intitulée : « Les stratégies de mise en place d’un parc immobilier industriel à Annaba -Etude des cas de la ZAC MIN Et de la zone industrielle EL ALLALICK a été consacrée à l‘immobilier industriel d’une manière générale en Algérie et plus spécifiquement à Annaba. Dans le contexte de l’évolution vers l’économie de marché et la mise en place d’une nouvelle politique industrielle ; nous nous sommes interrogés sur la manière dont se fait la mutation de l’espace industriel. Quelles dynamiques sont enclenchées ? Quelles sont les logiques de mutations ? Peut-on en faire une lecture à travers le parc immobilier industriel d’Annaba ? Pour aborder le sujet de la production du parc immobilier industriel à Annaba ainsi que Sa dynamique, il a été nécessaire selon notre vision de revenir sur les origines du «l’immobilier industriel » dans ses caractéristiques spatiales et d’évolution qui révèlent des situations économiques perverses. Après avoir présenté la consistance du parc immobilier industriel en Algérie ainsi que son évolution dans le cadre du passage d’une économie dirigée à une économie du marché, nous avons analysé l’ évolution du parc immobilier industriel d’Annaba, à travers l‘Etude des cas ZAC MIN et de la zone industrielle EL ALLALICK . L’objectif par l’analyse des cas est de contribuer à un état de lieu de la mutation de l’espace industriel d’Annaba, d’identifier sa dynamique et voire si elle est susceptible de s’insérer dans la compétition économique internationale par le développement du tissu industriel actuel et la création de nouveaux espaces industriels compétitifs ( parcs à thème , technopoles) L’offre en immobilier industriel dans la ville d’Annaba est encore une offre quantitative, elle doit passer à une offre qualitative capable de répondre aux exigences des investisseurs , il s’agit à présent de créer une promotion réelle du parc immobilier industriel par l’offre d’une gamme variée de l’immobilier industriel ainsi que la créations de la nouvelle génération des espaces industriels qui possèdent une image de marque étudiée qui peut être commercialisé dans le cadre d’une économie de marché compétitive
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    Identité morphologique des façades Identité morphologique des façades Néo-classique classique classiquesdu centre ville d’Annaba
    (2010) BOUMAZA Wafa
    Cette recherche fixe comme objectif l’étude et l’analyse des bâtiments appartenant à l’époque coloniale. Ces derniers subissent aujourd’hui d’importantes dégradations, que ce soit par l’usage, ou sous l’effet du temps. Aussi et compte tenu de leurs importances dans l’histoire nationale et leurs valeurs de patrimoine architectural; nous nous sommes attachés à développer une méthode d’analyse susceptible d’aider à leur identification pérenne. Le terrain retenu pour cette étude a été le centre ville d’Annaba qui reflète une typologie reconnue à travers la majorité des grandes villes algériennes. La démarche développée consiste à faire une lecture détaillée des différents éléments architecturaux et architectoniques composant la façade coloniale. A l’issue de cette recherche, nous avons pu identifier les typologies de base qui peuvent servir de références pour la composition d’une façade du XIXème et XXème siècle à Annaba. Au delà de cet acquit, notre travail pourrait servir à des opérations futures de réhabilitation, rénovation, requalification ou de protection de ce type de construction. De même cette architecture peut inspirer des réalisations contemporaines.
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    L’IMPOSSIBLE RECONQUÊTE DES TERRITOIRES DÉSTRUCTURÉS CAS DE LA ZHUN D’EL BOUNI
    (2012) LAHLOU SELMA
    Ildefonso Cerdá a défini la ville comme étant " la concentration d’édifices, d’infrastructures techniques, de plantations réunis sur un territoire restreint et par la manière dont s’établissent l’aménagement (…) la relation et le rapport entre eux ". Quant à Oriol Bohigas, il a prétendu qu’ " une ville en miette est invivable " et s’associe à Henry Lefebvre et Françoise Choay entre autres pour prétendre aussi que les formes urbaines ont un impact sur le comportement des habitants. Ces affirmations nous ont poussé à réfléchir sur les urbanisations récentes de la ville d’Annaba qui malheureusement ne diffèrent pas de beaucoup de celles des années 1970 appelées communément ZHUN à quelques détails près propres aux techniques de construction et aux modes de financement. Le but essentiel de cette recherche est d’attirer l’attention des acteurs et intervenants multiples dans l’acte de bâtir (politiques, hommes de l’art, élus, promoteurs immobiliers, usagers, formateurs, administrateurs tous secteurs confondus) sur l’importance que revêt la forme urbaine qu’on donnera dorénavant à nos villes et quartiers. Notre devoir est de léguer aux générations futures des villes, des quartiers qui soient des lieux de sociabilité, d’épanouissement et où il fait bon d’y vivre. Il était alors question dans la présente recherche de l’entamer par une approche historique qui nous a permis de comprendre les raisons de la pérennité des formes urbaines anciennes compactes et la courte vie que fut celle des grands ensembles, emblèmes du mouvement moderne cautionné par la charte d’Athènes qui prône la ville éclatée. Au début, ils furent favorablement acceptés par les populations pour les rejeter par la suite au même titre que les professionnels. Ces derniers préconisent alors un retour aux modèles de villes anciennes compactes et proposent la reconversion des grands ensembles d’habitat collectif. Or ces tentatives ont le plus souvent échoué en raison d’un certain nombre de contraintes impossible à surmonter, les qualifiant ainsi de défectifs. À l’instar de beaucoup de pays, l’Algérie à son indépendance a adopté le modèle urbanistique moderne courant les années 1970 appelées sous le vocable de ZHUN, modèle jugé propice pour répondre aux problèmes multiples que posaient l’exode rural et le gonflement des populations urbaines dont la conséquence fut la prolifération des bidonvilles aux portes des villes. À Annaba quatrième ville du pays, on dénombre pas moins de six ZHUN érigées sur son territoire dont El Bouni fut la première. Vingt ans plus tard, la promulgation de la loi cadre 90/29 du 01/12/1990 relative à l’aménagement et l’urbanisme a complètement refondu la manière de concevoir l’espace urbain. Elle a instauré des outils de planification et de gestion urbaines à savoir le PDAU et le POS. En 1999, la ZHUN d’El Bouni a été couverte par une étude de POS dans le but de la restructurer et d’en faire une ville. Tentative qui a échoué et s’est soldée par un simple remplissage des espaces interstitiels résiduels accentuant ainsi le désordre urbain d’où l’impossible reconquête des territoires déstructurés
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    LES RESIDENCES « FERMEES » A ANNABA (Nord Est algérien) Un produit résidentiel « libéral » menaçant la ville
    (2009) HATHOUT Zohra
    Une prolifération importante des « gated communities » aux Etats-Unis est enregistrée ces dernières années, au point où que de tels réalisations représentent selon les dernières statistiques 11% des nouveaux logements et abritent environ 8 millions de personnes contre 4 millions en 1995. Cependant, ces formes emmurées et sécurisées ne sont pas simplement un phénomène américain ; elles ont également connu une diffusion planétaire. Il semble que l’Algérie n’est pas en reste dans cette nouvelle tentation du mur. Le développement de l’enfermement résidentiel semblent gagner l’Algérie, tout autant que les autres pays, où ces « gated communities » deviennent de plus en plus une nouvelle forme d’habiter à Annaba, communément appelées « Résidences ». A cet effet, notre recherche consisterait à analyser l'expansion de ce nouveau type d’habiter à Annaba et à déceler la signification des dispositifs urbains et architecturaux de ce nouveau modèle résidentiel. On cherchera plus particulièrement à répondre aux questions suivantes : - S’agit-il d’un nouveau modèle (importé ou inspiré) ou plutôt d’une ancienne forme d’habiter reformulée tout au long de la dynamique urbaine et la production de l’espace habité à Annaba pour se conformer aux nouvelles exigences de sécurité ? - Quelles sont les caractéristiques et les particularités de ces Résidences fermées, leur géographie, leur ampleur et les expressions architecturales et urbanistiques distinctes ? et quels sont les facteurs ayant entrainé cette insécurité au niveau d’Annaba pour qu’elle soit favorable à l’émergence et au développement d’un tel modèle sécurisé ? - Le rythme et l’ampleur d’expansion du modèle suppose une acceptation (formelle ou informelle) de l’Etat. Comment se fait alors politiquement et réglementairement cet encadrement de l’Etat et pourquoi accepte –t-il une forme d’habiter supposé « dangereuse » ? - Dans cette nouvelle économie de marché adopté par l’Algérie, comment se fait cette régulation de l’offre et de la demande de ce nouveau produit en expansion ? Pourquoi autant de résidents cherchent-ils à s’enfermer ? L’argument sécuritaire avancé est-il réellement le seul facteur motivant ? et comment les promoteurs immobiliers y répondent ou y incitent ? Enfin, les Résidences fermées à Annaba s’insèrent-elles alors dans cette Grande Clôture Globale ?
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    L’ETUDE PAYSAGERE COMME SUPPORT POUR LA VALORISATION DU PATRIMOINE PAYSAGER DANS LES POLITIQUES D’AMENAGEMENT LE CAS DU QUARTIER BARDO A CONSTANTINE
    (2013) ZAIDI Imane
    Lien entre le passé et le présent, legs des ancêtres, bien commun à préserver, porteur d’identité, le paysage est devenu un fait patrimonial et élément essentiel dans les politiques d’aménagement, cet héritage nous incite à la nécessité de le préserver aux générations futures. A travers ce legs, qui est le patrimoine paysager, nous avons essayé d’aborder la question de son étude pour sa mise en valeur, et la place accordé à cette nouvelle notion dans les politiques d’aménagement algériennes. La diversité et la richesse du patrimoine paysager en Algérie, nous a conduit à mettre en lumière, une réflexion générale sur le paysage et le patrimoine paysager, ainsi d’abordé sa place dans les outils législatifs et règlementaires régissant l’aménagement. L’objectif principal était l’acquisition générale d’une réflexion sur le patrimoine paysager et sur son devenir compte tenu de sa place dans les politiques urbaines et les actions d’urbanisme, et comment peut-on étudier le paysage pour sa mise en valeur ? Cette étude a été concrétisée à travers le cas pris dans la ville de Constantine, qui renferme un patrimoine paysager riche et exceptionnel, et qui est en pleine mutation ce qui rend son patrimoine paysager menacée. L’étude a été fondée sur l’étude paysagère pour la reconnaissance des éléments du patrimoine paysager, et une lecture interprétative des différents instruments d’aménagement. Les résultats de cette recherche sont résumés à : l’absence d’une définition claire et judicieuse du patrimoine paysager et du paysage dans les politiques d’aménagement, qui considère sa prise en charge comme secondaire. La faiblesse du volet paysager dans les instruments d’urbanisme en vigueur bien que la prise en charge du paysage et du patrimoine paysager reste sous-jacente aux différents actes d’urbanisme avec l’inexistence d’instruments adéquat à l’étude paysagère, ainsi que l’absence de la participation des habitants dans la reconnaissance de leur paysage.
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    LE PROCESSUS DE CREATION D’UN HABITAT INDIVIDUEL DE QUALITE CAS DE LA VILLE D’AIN BEIDA
    (2013) BENZAOUI Amel
    L’acte architectural pour une maison individuelle en lotissement est un enjeu fondamental pour le particulier et pour la collectivité, il est donc essentiel de construire avec toute la qualité qui s’impose. En réalité la qualité architecturale et urbaine est fortement absente de nos lotissements aujourd’hui, et c’est devenu un sujet préoccupant. La qualité architecturale de la maison individuelle relève du métier de l’architecte comme concepteur, mais ce qui a été remarquable a travers cette initiation a la recherche, c’est que les usagers sont eux concepteurs de leurs habitations, l’architecte n’intervient dans la plupart des cas que comme vendeur du permis de construire, après même la construction de l’habitation et a titre de régularisation, devant l’état qui reste incapable d’intervenir, un état qui subit plus qu’il ne gère et gère plus qu’il n’anticipe, un état qui a trop penser « quantité » et s’est trouvé devant une situation de non achèvement et d’illicite, et a eu par la suite recours a une gestion réglementaire qui pose beaucoup de questionnement. La ville de Ain Beida constitue un exemple très pertinent, par le nombre imposant des habitations individuelle dispersées sur toute l’aire de la ville, allant de maisons modestes a villas, trois lotissements ont été choisis comme cas d’étude et qui présentent une grande variété en terme de données qualitatives des habitations individuelles produites. En effet les acteurs de la ville agissent linéairement insérés dans un processus séquentiel où chacun critique son voisin, et non simultanément sous une démarche itérative et selon un processus concourant, c’est la course d’obstacles, un a coup a la fois temporel et fonctionnel entre intervenants surgis le long de ce processus progressif La recherche de démarches novatrices peut permettre d’introduire de nouvelles alternatives ayant pour but la satisfaction des besoins des usagers, en les responsabilisant au regard des nouveaux enjeux de lotissements et des habitations de qualité meilleure, avec une transformation des pratiques de l’urbanisme et de l’aménagement, L’architecte doit être réintroduit d’une manière effective dans le processus, ce n’est que les architectes qui sont architectes.
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    Les éléments d’évaluation pour la protection du patrimoine industriel : Cas de l’ensemble industriel TABACOOP- ANNABA
    (2014) Gueroui Nesrine
    Bien que la protection du patrimoine industriel bâti soit actuellement au centre des débats des acteurs chargés de la protection du patrimoine au monde, elle n’a pas le même écho en Algérie. Sa marginalisation par rapport aux autres catégories patrimoniales peut être le résultat de la méconnaissance de sa spécificité. Afin que les bâtiments et les ensembles industriels soient protégés ils doivent être sélectionnés et donc ils doivent justifier leur valeur. L’évaluation permet de déterminer les caractéristiques de ce patrimoine spécifique et de mesurer objectivement et raisonnablement son intérêt en appliquant des critères bien précis qui lui sont spécifiques et en évitant la subjectivité et les préférences typologiques. Ce travail de recherche examine le rôle de l’évaluation dans la prise en charge de ce patrimoine spécifique en Algérie, dont on va essayer de définir le principe, de développer une méthode qui pourrait être utilisée par les services chargés de la protection du patrimoine et de vérifier son efficience en l’appliquant sur l’ensemble industriel TABACOOP d’Annaba.
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    POUR UNE REVALORISATION DES PLACES DANS LA VIEILLE VILLE DE CONSTANTINE CAS DE LA PLACE SIDI DJELISS
    (2015) Choubeila Rokaya KOREICHI
    La place publique perd son sens occidental dans l’urbanisme musulman. On la trouve sous différentes formes et différents noms. Qu’elle soit héritée des civilisations précédentes ou née d’un pur hasard, la place publique garde son rôle économique, social, culturel et spirituel. Dans le centre historique de Constantine, la « place publique » n’a de sens que par son fonctionnement qui joue le rôle de distribution des activités commerciales et d’orientation de l’espace public. Le centre historique de Constantine a fait l’objet de politique de réglementation pour aboutir à une revalorisation des espaces publics et les espaces bâtis. La place Sidi Djeliss, de moindre importance, permet l’articulation simple de deux voies et ne renferme aucune fonction précise. A cause des lacunes que présente la réglementation en matière de sauvegarde du patrimoine urbain, la place Sidi Djeliss se voit aujourd’hui à l’abandon par les autorités responsables et se doit de faire l’objet d’une revalorisation. Cette revalorisation se fera par l’exploitation des potentialités de la place de Sidi Djeliss en mettant l’accent sur les valeurs socioculturelles et économiques et garantissant la préservation de son originalité. Ceci permettra à chacun de s’approprier la place à sa manière, sans pour autant déranger ou nuire aux pratiques d’un autre usager ou d’un habitant
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    TOURISME DURABLE ET DEVELOPPEMENT LOCAL : CAS DU VILLAGE RURAL TALEZA –COLLO–
    (2015) FERAH Sihem
    La zone d’expansion touristique (ZET) de Taleza, dite aussi «baie de Collo » est une zone parmi les plus grandes ZET, (ZEST) programmées sur le territoire national, déclaré par le décret 88-232 en 1988, après vingt ans de son inscription, une série de textes a été promulgué pour la mise en œuvre des ZET et l’établissement des PAT (plans d’aménagement touristique), l’étude de ces plans a démontré une grande problématique, qui se trouve dans la surface réservée a l’aménagement qui constitue seulement 40% de la surface générale de la ZET. Le plan d’aménagement a épargné 60% de sa surface où se développe tout un village rural constitué par des constructions et des terres agricoles. Ce travail de recherche part de ce constat d’une superposition d’un espace planifié sur un espace vécu. On essayera de guider une réflexion sur le devenir de ces zones d’expansion touristique, et du village qui se trouve à l’intérieur de la zone. Notre travail consiste à analyser les deux entités, le village et la ZET et ce pour ressortir les forces et les faiblesses de chaque 'une, et voir si une interaction entre les deux espaces vas dans l’épanouissement de l’ensemble?, sans compromettre l’une ou de l’autre, L’objectif de cette recherche est de trouver une position de force ou on peu installer un tourisme durable, qui encourage l’adhésion sociale, les spécificités locales, la préservation du patrimoine naturelle de Taleza et générer des retombées économiques qui assureront un développement local du village, et réussiront à maintenir durablement l’activité touristique sur son territoire