Mémoires de Magistère

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    Les éléments d’évaluation pour la protection du patrimoine industriel : Cas de l’ensemble industriel TABACOOP- ANNABA
    (2014) Gueroui Nesrine
    Bien que la protection du patrimoine industriel bâti soit actuellement au centre des débats des acteurs chargés de la protection du patrimoine au monde, elle n’a pas le même écho en Algérie. Sa marginalisation par rapport aux autres catégories patrimoniales peut être le résultat de la méconnaissance de sa spécificité. Afin que les bâtiments et les ensembles industriels soient protégés ils doivent être sélectionnés et donc ils doivent justifier leur valeur. L’évaluation permet de déterminer les caractéristiques de ce patrimoine spécifique et de mesurer objectivement et raisonnablement son intérêt en appliquant des critères bien précis qui lui sont spécifiques et en évitant la subjectivité et les préférences typologiques. Ce travail de recherche examine le rôle de l’évaluation dans la prise en charge de ce patrimoine spécifique en Algérie, dont on va essayer de définir le principe, de développer une méthode qui pourrait être utilisée par les services chargés de la protection du patrimoine et de vérifier son efficience en l’appliquant sur l’ensemble industriel TABACOOP d’Annaba.
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    POUR UNE REVALORISATION DES PLACES DANS LA VIEILLE VILLE DE CONSTANTINE CAS DE LA PLACE SIDI DJELISS
    (2015) Choubeila Rokaya KOREICHI
    La place publique perd son sens occidental dans l’urbanisme musulman. On la trouve sous différentes formes et différents noms. Qu’elle soit héritée des civilisations précédentes ou née d’un pur hasard, la place publique garde son rôle économique, social, culturel et spirituel. Dans le centre historique de Constantine, la « place publique » n’a de sens que par son fonctionnement qui joue le rôle de distribution des activités commerciales et d’orientation de l’espace public. Le centre historique de Constantine a fait l’objet de politique de réglementation pour aboutir à une revalorisation des espaces publics et les espaces bâtis. La place Sidi Djeliss, de moindre importance, permet l’articulation simple de deux voies et ne renferme aucune fonction précise. A cause des lacunes que présente la réglementation en matière de sauvegarde du patrimoine urbain, la place Sidi Djeliss se voit aujourd’hui à l’abandon par les autorités responsables et se doit de faire l’objet d’une revalorisation. Cette revalorisation se fera par l’exploitation des potentialités de la place de Sidi Djeliss en mettant l’accent sur les valeurs socioculturelles et économiques et garantissant la préservation de son originalité. Ceci permettra à chacun de s’approprier la place à sa manière, sans pour autant déranger ou nuire aux pratiques d’un autre usager ou d’un habitant.
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    TOURISME DURABLE ET DEVELOPPEMENT LOCAL : CAS DU VILLAGE RURAL TALEZA –COLLO–
    (2015) FERAH Sihem
    La zone d’expansion touristique (ZET) de Taleza, dite aussi «baie de Collo » est une zone parmi les plus grandes ZET, (ZEST) programmées sur le territoire national, déclaré par le décret 88-232 en 1988, après vingt ans de son inscription, une série de textes a été promulgué pour la mise en œuvre des ZET et l’établissement des PAT (plans d’aménagement touristique), l’étude de ces plans a démontré une grande problématique, qui se trouve dans la surface réservée a l’aménagement qui constitue seulement 40% de la surface générale de la ZET. Le plan d’aménagement a épargné 60% de sa surface où se développe tout un village rural constitué par des constructions et des terres agricoles. Ce travail de recherche part de ce constat d’une superposition d’un espace planifié sur un espace vécu. On essayera de guider une réflexion sur le devenir de ces zones d’expansion touristique, et du village qui se trouve à l’intérieur de la zone. Notre travail consiste à analyser les deux entités, le village et la ZET et ce pour ressortir les forces et les faiblesses de chaque 'une, et voir si une interaction entre les deux espaces vas dans l’épanouissement de l’ensemble?, sans compromettre l’une ou de l’autre, L’objectif de cette recherche est de trouver une position de force ou on peu installer un tourisme durable, qui encourage l’adhésion sociale, les spécificités locales, la préservation du patrimoine naturelle de Taleza et générer des retombées économiques qui assureront un développement local du village, et réussiront à maintenir durablement l’activité touristique sur son territoire.
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    L’ATTRACTIVITÉ URBAINE DANS LES QUARTIERS EN DIFFICULTÉ, CAS DE SIDI SALEM-ANNABA-
    (2015) SAADI Ibtissem
    L’attractivité est un concept très à la mode, elle joue un rôle primordial pour la vie et l’avenir des villes. L’attractivité c’est aussi la qualité de vie, c’est donner envie d’y venir et d’y rester. L’amélioration de la qualité de vie en milieu urbain est le moteur de l’action politique des sociétés occidentales. En Algérie l’amélioration de la qualité de vie des quartiers réputés «en difficultés» ou difficiles est considérée depuis plus d’une vingtaine d’années comme un problème social et politique, parce que ces quartiers expriment le prototype du mal vivre et la dégradation des conditions de la vie quotidienne. Ce phénomène est le résultat d’un processus d’urbanisation accélérée, et l'accroissement de la population urbaine avec la poursuite de l'exode rural dont les origines remontent aux années 70. Ces années ont été marquées par l’application des programmes de zones d’habitat urbaine nouvelles (ZHUN) et dont l’objectif était de réaliser des programmes de logement collectifs et leurs équipements de services. Malheureusement, l’application de ces programmes sur terrain a produit un cadre bâti dégradé avec le temps et pauvre en architecture ainsi un manque d’équipement et d’espaces extérieurs. C’est le cas des grandes métropoles, tel que la ville d’Annaba. Malgré les grands projets projetés et en cour de réalisation pour rendre la ville plus attractive et agréable à vivre, le manque d’une vraie stratégie pour remédier aux maux de ces derniers qui ne cesse de s’aggraver, et les opérations restent ponctuelles et insuffisantes. Parmi les localités qui ont subi les conséquences de cette politique, l’agglomération secondaire de Sidi-Salem située à l’Est d’Annaba. Cette agglomération a connu différents programmes de logements qui se sont succédés (plus de 5000 logements pour répondre à la pression et le besoin en logement). Cette action dominée par la réalisation du logement social restant pour ainsi dire l’unique décor en place soutenu par la prolifération de l’habitat précaire.
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    Diagnostic des Inégalités Environnementales et de la Qualité de vie « Cas de la ville d’Annaba de l’Est Algérien » Approche méthodologique
    (2010) Issam RACHEDI
    Il est indéniable qu’une étude sur la qualité de vie et la qualité des lieux dans les quartiers d’Annaba est un projet intéressant pour les chercheurs, mais également utile et pertinent pour la population locale. La pertinence d’étudier et d’approfondir les milieux de vie de ces quartiers multi culturel est en soi un défi passionnant considérant que théoriquement il y a autant de territorialités que de territoires et autant de territoires que de citoyens, afin d’étudier leur qualité de vie, leur appropriation du territoire, et leurs modes d’urbanité. L’étude comporte trois objectifs :  Le premier objectif consiste à analyser l’évaluation du cadre de vie des quartiers par les résidents du quartier. Plus spécifiquement, il s’agit de mesurer le degré de satisfaction et le degré d’importance d’un ensemble de critères  Le deuxième objectif porte sur l’appréciation et l’image du quartier par les résidents en utilisant des indicateurs  Cette étape vise également à répertorier les lieux les plus valorisés par les répondants c’est-à-dire. les lieux les plus vulnérable dans la ville. L’approche de la qualité de vie et l’exercice de sa mesure nécessitent donc de rompre avec les démarches d’évaluation cloisonnées. Bien que géographique, cette approche doit se nourrir d’autres sciences et d’autres disciplines. Il faut apprendre à poser le problème différemment pour voir se dessiner de nouvelles clefs de compréhension et d’évaluation de la ville qui nous entoure. Notre approche est avant tout géographique : nous appréhenderons la qualité de vie en considérant les cadres de vie, les territoires de proximité, le rapport à l’espace et à la quotidienneté. Toutefois, bien que cette recherche s’inscrive dans les fondements à la fois conceptuel et méthodologique de la géographie
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    Les espaces verts à Skikda : Propositions d’aménagement de la zone périurbaine du Mouadher en trame verte
    (2011) AZZOUZI Ammar
    Les enjeux environnementaux, sociaux et économiques dévolus aux espaces verts seraient de ce fait mobilisés au nom du développement durable. Les espaces verts répondent à deux préoccupations: d’une part une demande sociale forte liée au besoin de calme et de détente en ville et d’autre part une volonté des pouvoirs publics d’intégrer le développement durable dans les projets d’aménagement. L’objet de cette étude était ainsi d’explorer la production d’espaces verts publics contemporains par les services espaces verts des collectivités, et de s’interroger sur la manière dont les espaces verts pourraient contribuer à apporter une dose de nature en ville tout en étant un véritable outil de développement local. La population désire désormais être actrice de la construction de la ville et non plus spectatrice et utilisatrice. Selon les publications techniques nombreuses concernant cette évolution considérable de l’idée d’espaces verts urbains et leur gestion, ce phénomène, qui a débuté dans les années 90, se réduirait essentiellement à une réponse économique due à la baisse des budgets publics dédiés aux espaces verts urbains, mais aussi à une nouvelle sensibilité à la préservation de l’environnement, tant au niveau local que planétaire, en relation avec l’alerte donnée par le Sommet de Rio et la politique de la ville durable qui en a découlé. Nous avons exploré les différentes représentations de mot « espace vert » aux sens figuré et propre, par les chercheurs tant scientifiques qu’artistes, anthropologues, philosophes et paysagistes. L’objectif était de mieux cerner les définitions et les représentations multiples de cette notion, de dégager les archétypes de l’espace vert et les débats pluridisciplinaires contemporains, susceptibles d’avoir influencé consciemment ou inconsciemment les gestionnaires de ville dans leur construction de l’espace vert, et le public dans ses représentations et ses attentes de cet même espace vert. La ville de Skikda est dépourvue presque totalement en matière d’espace vert sauf quelques jardins hérités de la France coloniale. C’est pour cette raison que nous avons orienté notre travail vers des propositions d’aménagement d’une trame verte sur la zone périurbaine de Skikda. En effet le djebel Mouadher aménagé en trame verte peut jouer d’une part un rôle de transition entre le pôle pétrochimique et le tissu urbain et d’autre part il constitue un lieu de détente et de loisirs de la population. Ce type d’aménagement permet de palier au déficit des espaces verts de la ville de Skikda
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    PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT ECOTOURISTIQUE AU PARC NATIONAL D’EL KALA
    (2014) AKROUM EL HADI
    e tourisme est une des industries qui a connu la plus forte progression au cours des dernières décennies. Mais si elle a des impacts économiques bénéfiques sur les régions visitées, cette croissance augmente indéniablement le risque d'effets nuisibles sur les écosystèmes. Ces derniers se retrouvent fragilisés par l'intérêt grandissant des touristes pour les régions relativement inexploitées, aux cultures différentes et aux ressources naturelles uniques. Le Parc national d’El Kala regroupe plusieurs écosystèmes et dispose d’une diversité de paysage et de milieux naturels constituant une composante majeur des produits touristiques bases sur la nature et malgré tous ces attraits touristiques il reste loin d’être remarquablement distingue ou d’une renommé attirant des flux important de touriste internationaux. Il n’est toutefois suffisamment valorisé ni épargné des déférentes menaces sur son milieu naturel et sa biodiversité qui ont fait qu’il soit classe aire protégé. Diverses possibilités de mise en valeur pour les loisirs et le tourisme vert ou d’écotourisme sont encore ignorées. L’objectif est d’essayer d’intégrer le PNEK dans le système touristique tout en assurant sa fonction première qui est de protéger la nature . cette réflexion nécessite donc de s’interroger sur les potentialités et l’état des lieux du tourisme dans ce dernier et d’analyser les contraintes que rencontres le développement d’un écotourisme au parc national. C’est dans ce contexte que s’inscrit notre thèse
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    LA PROBLÉMATIQUE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE D’UNE VILLE MINIÈRE OUENZA, UNE VILLE DE L’EST ALGÉRIEN
    (2014) Guendouze Berrahail
    La ville est le lieu d’établissement humain par éxcellence. Elle est le lieu traditionnel des commerces, des échanges et des flux. Elle stimule le progrès et la créativité (URBACO BATNA, Avril 2009)1 . La ville se définit autant par sa géographie que par son histoire, son économie et sa culture. La commune bénéficie de la géométrie de ses limites administratives, la ville les recouvre largement mais de façon plus subtile, car c’est par son influence qu’elle se définit tout comme l’identité reconnue et le sentiment d’appartenance partagée qu’elle suscite naturellement. La ville est donc une entité économique, une entité sociale et une entité culturelle, de même qu’elle est le lieu porteur d’un système de valeurs et de rapports sociaux spécifiques. Les villes minières quoique n’échappant pas à ces définitions ont leurs spécificités propres à elles : leurs naissances, leurs croissances, leurs habitants, et leurs histoires diffèrent des autres villes et d’une ville à une autre. De même leur avenir est lié au gisement minier qui lui, est éphémère. Ce qui nous conduit à la problématique de leurs reconversions. La fin du XIXemesiècle et la première moitié du XXemesiècle ont été marquées à travers le monde par une formidable croissance de l’exploitation des richesses naturelles due à l’accroissement de la demande mondiale des matières premières et des biens d’équipement aux fins de l’industrialisation. Les entreprises minières, crées à cet effet ont ainsi influencé directement l’économie et l’urbanisation de certaines villes. Elles ont en outre entrainé des recrutements massifs de mains d’œuvre venant de compagne, de villes et de régions voisines du site, mais aussi de l’étranger. Des cités ouvrières dotées des infrastructures de base sont donc érigées pour encadrer et fidéliser cette masse ouvrière2 . C’est ainsi que les grandes entreprises- pas toujours minières- adoptèrent une politique sociale paternaliste