LA PROBLÉMATIQUE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE D’UNE VILLE MINIÈRE OUENZA, UNE VILLE DE L’EST ALGÉRIEN
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Date
2014
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La ville est le lieu d’établissement humain par éxcellence. Elle est le
lieu traditionnel des commerces, des échanges et des flux. Elle stimule le
progrès et la créativité (URBACO BATNA, Avril 2009)1
.
La ville se définit autant par sa géographie que par son histoire, son économie et
sa culture. La commune bénéficie de la géométrie de ses limites administratives,
la ville les recouvre largement mais de façon plus subtile, car c’est par son
influence qu’elle se définit tout comme l’identité reconnue et le sentiment
d’appartenance partagée qu’elle suscite naturellement.
La ville est donc une entité économique, une entité sociale et une entité
culturelle, de même qu’elle est le lieu porteur d’un système de valeurs et de
rapports sociaux spécifiques.
Les villes minières quoique n’échappant pas à ces définitions ont leurs
spécificités propres à elles : leurs naissances, leurs croissances, leurs habitants,
et leurs histoires diffèrent des autres villes et d’une ville à une autre.
De même leur avenir est lié au gisement minier qui lui, est éphémère. Ce qui
nous conduit à la problématique de leurs reconversions.
La fin du XIXemesiècle et la première moitié du XXemesiècle ont été marquées à
travers le monde par une formidable croissance de l’exploitation des richesses
naturelles due à l’accroissement de la demande mondiale des matières premières
et des biens d’équipement aux fins de l’industrialisation.
Les entreprises minières, crées à cet effet ont ainsi influencé directement
l’économie et l’urbanisation de certaines villes. Elles ont en outre entrainé des
recrutements massifs de mains d’œuvre venant de compagne, de villes et de
régions voisines du site, mais aussi de l’étranger.
Des cités ouvrières dotées des infrastructures de base sont donc érigées pour
encadrer et fidéliser cette masse ouvrière2
. C’est ainsi que les grandes
entreprises- pas toujours minières- adoptèrent une politique sociale paternaliste