Etude de gestion de distribution des eaux de sources de la région de Séraïdi Nord Est algérien, évolution physico-chimique des eaux
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Date
2016
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Abstract
Au cours des 50 dernières années, l’Algérie a subi une des plus fortes variations
de la pluviométrie observées à l'échelle du Globe. Ces fluctuations climatiques ont non
seulement affecté le régime des précipitations mais elles ont également engendré
des conséquences sur les ressources hydrologiques. Cette thèse traite de la gestion
et la distribution des eaux des sources et de ses conséquences sur les ressources en eau
et la dynamique des zones humides.
L’objectif de ce travail était de mettre en adéquation les ressources et les besoins
en eau des populations situées en régions montagneuses, ainsi que la qualité des eaux
souterraines de la commune de Seraidi au Nord Est de l’Algérie.
D’un point de vue quantitatif, la ressource en eau existante ne peut pas satisfaire
la demande, dans un avenir proche il faut réfléchir à une ressource en eau de bonne qualité
et en quantité suffisante pour le développement économique et au bien-être des populations.
La pluviométrie liée à un climat humide, la région reçoit 1187 mm/ an. Toutefois,
compte tenu de sa situation montagneuse la commune voit naitre des torrents aux pentes
souvent très fortes évacuant très rapidement les précipitations soit vers la mer, soit vers
les plaines adjacentes.
Une étude de la qualité des eaux souterraines a été réalisée, Pour mieux comprendre
les mécanismes de fonctionnement des eaux de sources, et leurs compositions physico-chimiques,
ainsi que les questions d’ordre environnemental, à savoir la présence de polluants et leurs
origines.
Suite à l’analyse des eaux de sources, un programme d’action a été conçu pour mener
un suivi des variations. Nous avons ainsi pu étudier l’évolution des paramètres
physico- chimiques et microbiologiques au cours de quatre campagnes durant l’année 2015,
par l’utilisation des différents outils, notamment les méthodes statistiques, des études des indices
de qualité ont été portées pour la caractérisation de l’état de la qualité des eaux souterraines.
L’interprétation de ces données a révélé que la qualité chimique de l’eau varie entre moyenne
et bonne, résultant de la présence des bactéries influencées par les rejets urbains. On note
la présence de quelques polluants, tirant leurs origines de la géologie du terrain et de la dissolution
de la matière organique.