COMPRESSION DE DONNEES : APPLICATION EN TELEMEDECINE

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2015
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La télémédecine est actuellement parmi les secteurs potentiels de la santé. Afin de procéder à un diagnostic, les médecins sont amenés à échanger des données entre eux, ce qui génère dans certains cas, des données considérables pouvant rapidement saturer les systèmes de transmission et de stockage. C’est à cet effet que la compression est devenue incontournable. Actuellement, la compression dans un service de radiologie est toujours en mode sans perte. En effet, la compression sans perte garantit l’intégrité des données et permet d’éviter les erreurs de diagnostic. Cependant, ce type de compression n’offre pas d’avantages en termes d’archivage et de transmission de ces données. Dans ce contexte, la compression avec perte peut être la solution la plus appropriée. La norme JPEG2000 est connue comme étant une norme très efficace pour compresser des images, mais à très faible débit, certains artefacts peuvent être visibles. À cet effet, nous proposons trois techniques de prétraitement qui permettent d’améliorer les performances de celui-ci. Le premier prétraitement consiste à améliorer la qualité des images affectées par l’effet de flou, en proposant une version améliorée du modèle sharpening en utilisant la décomposition empirique modale bidimensionnelle (BEMD). Le second prétraitement est préconisé pour les images fortement bruitées, telles que les images OCT (Optical coherence tomography). Ces images sont affectées par le bruit de speckle, à cet effet, on propose d’utiliser une version améliorée du filtrage par moyenne temporelle. Puisque ce dernier ne peut être réalisé, que si on dispose une séquence d’images, la solution adéquate est obtenue en utilisant la décomposition espace-échelle. Le dernier prétraitement est basé sur la morphologie par reconstruction pour améliorer la qualité visuelle des images compressées. Plus précisément, elle consiste à décomposer l'image d'entrée en deux sous-images de basse et haute fréquence, en utilisant un filtrage morphologique par reconstruction. Ensuite, chaque sous-image est compressée en utilisant JPEG2000, en attribuant différents débits binaires pour chaque sous-image. Pour évaluer la qualité de l'image reconstruite, une nouvelle métrique PSNRNEW, basée sur la fusion entre PSNR (Peak Signal to Noise Ratio) et le SSIM (Structural SIMilarity). Les résultats expérimentaux montrent que, à des débits faibles, le système proposé offre une meilleure qualité visuelle par rapport à l’utilisation directe de JPEG2000. En plus, la méthode proposée a été testée sur une chaine de télétransmission des images médicales. Les résultats obtenus permettent de confirmer les bons résultats non seulement en termes de qualité visuelle, mais aussi en matière de temps de transmission.
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