TRAITEMENT DES EAUX DE REJET D’UNE RAFFINERIE -REGION DE BEJAIA ET VALORISATION DE DECHETS OLEICOLES
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Date
2006
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Abstract
L'analyse de l'effluent brut rejeté par l'industrie des corps gras, située dans la
région de BEJAIA, a révélé que ce rejet liquide est très chargé en matière
organique, exprimée en terme de demande chimique en oxygène (DCO moyen
6140mg-L-1 ± 10%) en azote total khedjal (N-NTK moyen 147mg L-1 ± 10%) en
phosphore total (P-PT moyen 5210mg - L-1 ± 10%) et en chlorure (Cl moyen
5120 mg - L-1 ± 10%).
En traitant cet effluent par coagulation – décantation, par l'intermédiaire
de deux coagulant a savoir (le sulfate d’aluminium et le chlorure ferrique),
quoique insuffisant vis-à-vis de la pollution organique et azotée dont le taux
d'abattement optimal ne dépasse pas les 39%, a permis de réduire la matière
en suspension de 93% et le phosphore totale de 88% par la chaux tout en
respectant le décret n°93 – 160 du 10/07/93 relatif au rejets des effluents
liquides pour ces deux paramètres. Une action conjuguée (traitement
coagulant – décantation et traitement biologique) serait nécessaire pour
l'amélioration de ce traitement.
L’industrie oléicole laisse chaque année des quantités importantes de sous produits de très faible valeur marchande. Ces sous-produits considérés pour
longtemps comme déchets agricoles et abondonnés dans la nature sont en
réalité riche en cellulose qui peuvent servir à des matériaux de type plastique
par éstérification activée en milieu acide en présence des chlorures d’acides
gras saturés ou non saturé.
Mot clés : Pollution - floculation - rejets industriels – Caractérisation –
Coagulation – Décantation – Déchets d’olive – Cellulose – Esterification -
Polymères.