Identification des moisissures isolées à partir des eaux du lac Oubeira (PNEK) et impact des eaux usées sur leur diversité
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Date
2004
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Notre étude lancée au début du mois d’Avril 2003, sur un échantillon d’eau prélevé à la 
surface du lac Oubeira, prés de l’embouchure de l’Oued El Messida, un site reconnu pollué 
par le déversement des eaux résiduaires urbaines et de dérivés pétroliers bruts, a été réalisée 
dans le but d’établir un inventaire de microchampignons filamenteux et de donner, en 
résultat, une image approximative sur la qualité microbiologique de cette eau. 
Les caractères phénotypiques des mycètes, à savoir l’aspect des colonies et la morphologie 
microscopique ont servi de clés d’indentification systématique classique des moisissures 
isolées dont nous avons suivi le comportement en les cultivant sur 15 milieux de culture 
spécifiques, à 3 différentes températures. 
Nous avons mis en évidence 51 souches de moisissures réparties sur 13 genres appartenant 
en majorité au phylum des Deuteromycètes ; il s’agit des genres : Aspergillus, en grand 
nombre d’espèces, Penicillium, Fusarium, Cladosporium, Alterneria, Geomyces, 
Geotrichum, Mucor, Acremonium, Verticillium, Trichoderma et, des souches dermatophytes
des genres Trichophyton et Microsporum. 
Leur intérêt dans la nature se traduit par leur propriété de décomposeurs du substrat 
organique essentielle dans le recyclage des éléments particulaires pour le déroulement 
naturel des cycles boigeochimiques, ainsi que leur rôle dans l’épuration biologique de 
l’hydrosystème. 
En dépit de la présence de nombreuses espèces pathogènes de l’Homme, des animaux autant 
que des végétaux, leur nuisance est inapparente et aucun danger d’origine microbienne, 
menaçant la santé publique n’a été déclaré depuis 3 ans