Effet des pesticides sur la microflore des eaux dans la région du Nord-Est algérien. Biodégradation par les souches isolées
dc.contributor.author | AIMEUR, Nadjette | |
dc.date.accessioned | 2023-01-09T08:48:06Z | |
dc.date.available | 2023-01-09T08:48:06Z | |
dc.date.issued | 2016 | |
dc.description.abstract | Les pesticides sont les polluants majeurs des eaux superficielles, souterraines et des nappes phréatiques. Du fait de leur toxicité et de leurs effets cancérigènes, ils représentent une préoccupation majeure pour les autorités publiques et sanitaires. La restauration des sites contaminés est possible par des techniques de dépollution biologique impliquant les microorganismes (biodégradation microbienne). Cependant, la réussite des traitements dépend à la fois des conditions physicochimiques du site pollué et des capacités de dégradation de la microflore indigène. Notre travail est fondé sur l’élaboration d’une collection de souches isolées à partir des eaux superficielles polluées par les pesticides dans une région à vocation agricole (Ben M’Hidi Echatt) soumise à l’effet de pesticides pendant plusieurs années, et l’implication de ces souches dans la biodégradation de deux pesticides (mancozèbe et méthomyl). La pollution des eaux superficielles agricoles a été appréciée à travers plusieurs paramètres physicochimiques. L'effet de la pollution par les pesticides sur la biomasse microbienne a été déterminé. L'évaluation qualitative et quantitative la microflore microbienne a permis ensuite de dresser un inventaire de souches microbiennes résistantes. La biodégradation de deux pesticides par les souches sélectionnées a été étudiée en cultures batch sous des conditions anéorobiques pendant une période de 120heures au cours de laquelle, les cinétiques de croissance des souches testées ont été déterminées à travers plusieurs paramètres chimiques et physiques. Le pourcentage de bioremédiation a été également évalué à partir des extraits de cultures de 120 heures par chromatographie en phase gazeuse. L’analyse physicochimique des eaux analysées a montré que la plupart des paramètres étudiés au cours de l’expérimentation, en particulier la conductivité électrique, les chlorures, les nitrites, l’ammonium et le ratio DCO/DB05 dépassent les normes admissibles signalées par les organisations mondiales. Une microflore importante composée de plusieurs espèces bactériennes et fongiques dont les plus prépondérantes sont : Chryseomonas luteola, Sténotrophomonas maltophilia, Serratia marcescens, Aspergillus niger Penicillium citreonigrum. Les cinétiques de croissance ont montré un bon développement et une tolérance de la plupart des souches testées et une biomasse microbienne en augmentation durant toute la période d'incubation, et ce, pour les deux pesticides étudiés. Les meilleurs résultats sont obtenus à partir des cultures pures individuelles par comparaison à ceux des cultures mixtes en consortium. Par ailleurs, les taux de pesticides disparus montrent que les souches: Chryseomonas luteola, Aspergillus niger sont celles qui possèdent des pouvoirs de biodégradation non négligeables avec des pourcentages respectifs de 56,36% et 54,03%, lorsque le pesticide est ajouté aux cultures au début de la phase exponentielle. Les pics majeurs et/ou mineurs révélés par les chromatogrammes lors de la disparition et la transformation du pesticide laissent supposer la présence des mêmes métabolites secondaires. | |
dc.identifier.uri | https://dspace.univ-annaba.dz//handle/123456789/1145 | |
dc.title | Effet des pesticides sur la microflore des eaux dans la région du Nord-Est algérien. Biodégradation par les souches isolées | |
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