Impact des eaux de l'oued Seybouse sur les propriétés physico-chimiques des sols agricoles
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Date
2024
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Abstract
Oued Seybouse est un des plus grand cours d'eau d'Algérie de part sa longueur (240km) et aussi de part l'étendue de son bassin versant (6471 Km ). Vu le nombre important de villes et de communes qu'il traverse, il subit tout au long de son parcours, les aléas des activités agricoles, industrielles et domestiques notamment au niveau de ses parties moyenne et basse d'où des dégradations avérées de ses eaux. Le but principal de cette thèse est d'évaluer le niveau de pollution des eaux de la Basse Seybouse, et d'estimer son éventuel impact sur les propriétés physico-chimiques sols agricoles riverains. L'étude s'est déroulée au niveau de trois stations d'échantillonnage de l'eau, les stations d'El Hadjar (S1), de Dréan (S2) et de Chihani (S3) qui sont situées sur un tronçon de 30 km environ. A proximité de ces stations, trois parcelles agricoles ont été choisies pour l'échantillonnage des sols, soient PS1, PS2 et PS3. Un suivi spatio-temporel mensuel durant une année des paramètres physico-chimiques des eaux des trois stations ainsi qu'un suivi trimestriel des caractéristiques des sols des trois parcelles ont été réalisés en triplicata. Les éléments traces métalliques (ETM) les plus importants ont été dosés par spectrométrie d'absorption atomique pour les eaux et ceux des sols par spectrométrie de fluorescence X. Les résultats montrent que la Basse Seybouse est affectée par une pollution multiple. En effet, le pH tend vers l'acidité en automne dans ces eaux lesquelles sont minéralisées tout au long de l'année et sont chargées de matières en suspension. Leurs oncentrations élevées en ammonium, en nitrites et en orhophosphates avec des différences significatives entre les stations et au cours des saisons les qualifient de mauvaises. La station d'El Hadjar est la plus polluée suivie de celle de Dréan puis de Chihani. Les teneurs en Mn, Cu, Fe, et Co sont très faibles, celles en Cr, Cd et Zn sont non détectables par 'appareillage, cependant ceux de Al et Pb dépassent les normes OMS et CE et constituent par conséquent un danger potentiel au niveau des trois stations d'étude de la basse Seybouse.