Evaluation de la fiabilité des réseaux électriques en mode de compensation
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Date
2018
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Abstract
L'analyse de fiabilité est basée sur la nature stochastique des systèmes techniques,
elle peut être une partie importante des issues techniques.
Une connaissance a priori de la probabilité est nécessaire. Car, l'évaluation
théorique de la probabilité est possible à condition d’avoir une formulation
mathématique simple du problème ou au minimum un moyen de la déduire.
Les travaux qui visent l’estimation quantitative de la fiabilité se basent
principalement sur le mode de défaillance dominant du composant analysé.
Des économies d’énergie réalisées se chiffrent par dizaines de pourcents de la
consommation globale, situant les procédés de compensation d’énergie réactive
en première ligne du combat pour la réduction de l’impact des activités humaines.
Le fonctionnement du réseau électrique est considéré satisfaisant, si ses
paramètres techniques s’inscrivent dans les plages admissibles dont l’operateur de
distribution d’énergie est tenu à les respecter.
L’évaluation de la fiabilité du système électrique est essentielle afin de garantir
un fonctionnement sain du système électrique. Cette évaluation a des différents
objectifs suivant l’échelle de temps. Les évaluations de la fiabilité à long terme
sont nécessaires pour la planification du renforcement du système alors que les
évaluations de la fiabilité à court terme sont indispensables pour le plan de
fonctionnement du système électrique.
Plusieurs méthodes ont été développées pour quantifier la fiabilité du système
électrique et peuvent se diviser en deux grandes catégories : les approches
déterministes et les approches probabilistes.
La démarche bayésienne, quant à elle, est basée sur le principe de la probabilité
subjective. Une étude de l’approche bayésienne permet de fusionner plusieurs
sources d’informations. Cette démarche rigoureuse sur le plan mathématique est
plus pratique dans l’analyse du risque industriel, elle prend en compte toutes les
connaissances disponibles que la démarche statistique fréquentielle.