Etude hydrogéologique et hydrochimique de l’aquifère libre d’El Oued souf (SE Algérie)

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2016
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La zone d’étude fait partie de la wilaya El-Oued, elle occupe une superficie d’environ 500Km2 . Elle est caractérisée par un ensemble des dunes de sables d’altitudes varie entre 64m et 100m. La surface de la zone d’étude est occupée par les massifs dunaires, les Ergs, les zones urbaines, les Ghouts, les zones agricoles irriguées et les zones d’eau libre. Au cours des 30 dernières années, la région d’El-Oued a connu une remontée des eaux de la nappe libre. Les conséquences de ce phénomène sont néfastes pour l’homme et l’environnement. On note, le noyage des palmeraies, la pollution de la nappe libre, détérioration du cadre de vie des habitants et changement progressif de l’occupation des sols. Dans ce travail, nous avons mené une étude hydrogéologique et hydrochimique, permet de préciser l’impact de la remontée des eaux de l’aquifère libre sur l’homme et l’environnement, et d’évalué les résultats des solutions prises pour résoudre ce problème. La zone d’étude fait partie au système aquifère du Sahara septentrional (SASS), ce dernier est constitué de trois aquifères; un aquifère libre, et deux aquifères captifs (le Complexe Terminal (CT) et le Continentale Intercalaire (CI)). L’aquifère libre est constitué de sables, de grés et des argiles sableuses. Sa perméabilité oscille entre 1.1x 10-4 m/s à 2.6x10-4 m/s. Le substratum est argileux, son profondeur oscille entre 40m et 70m, mais leurs limites latérales se trouvent hors la zone d’étude. L’examen des cartes piézométriques, montre que la cause de la remontée des eaux est anthropique, due à l’infiltration des eaux usées sous les centres urbains et les eaux d’irrigation des aquifères profondes de CT, sous les zones agricoles. La mise en marche de réseau de drainage vertical, a provoqué la diminution de niveau piézométrique (d’ordre de 4 m), dans la partie NE, due à l’effet de pompage dans le réseau de drainage vertical de la ville d’El Oued. Les eaux de l’aquifère libre sont non potable, on référent aux normes algérienne pour l'eau potable. Elles sont de mauvaise qualité pour l’irrigation, en plus même les eaux usées épurées sont non convenable à l’irrigation des terres agricoles en réfèrent aux normes internationale des eaux d’irrigation de FAO et aux normes de l’OMS. Les eaux de l’aquifère libre sont dominées par les faciès évaporitiques, ayant comme origines; la dissolution des évaporites (gypse et halite), le mélange avec les eaux des nappes profondes (CT et CI), l’échange de base et les apports anthropiques (pollution). Le taux de nitrates dans les eaux de l’aquifère libre est généralement supérieur à la norme recommandée par l’OMS. Les zones urbaines et les zones agricoles irriguées à partir de la nappe libre, affichant des valeurs fortes, par contre les Ghouts inondés recouverts de roseaux, les régions isolées et le rejet de la ville d’El Oued, affichant des valeurs faibles. L’application de la méthode de vulnérabilité DRASTIC (Engel et Al, 1996) montre que 78.66% de la surface de l’aquifère superficiel présente une vulnérabilité forte. La classe de la vulnérabilité moyenne présente seulement 21.34% de la surface de l’aquifère. Les zones urbaines et les zones agricoles irriguées par des forages captant les nappes de complexe terminale sont les plus vulnérables
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