ETUDE DES ACTIVITES BIOLOGIQUES ET EFFETS COMPARATIFS DE Borago officinalis & Urtica dioica SUR L’INFLAMMATION BRONCHIQUE DANS UN MODELE D’ASTHME EXPERIMENTAL CHEZ LES RATS DE LA SOUCHE WISTAR
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Date
2015
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Abstract
Le but de ce présent travail est d’étudier l’effet anti-asthmatique et antioxydant de deux
extraits de plantes médicinales : Borago officinalis et Urtica dioica traditionnellement utilisés contre
l’asthme et l’inflammation et ce dans le cadre d'un asthme induit expérimentalement.
Dans un premier temps, des rats mâles adultes de la souche Wistar ont été sensibilisés avec
l’ovalbumine (OVA) et parallèlement traités à l’extrait le plus proche de l’utilisation traditionnelle
c’est-à-dire par les extraits aqueux des deux plantes.
Afin de mesurer l’intensité de l’inflammation bronchique, les taux en cellules inflammatoires
et en interleukine 4 (IL-4) dans le sérum et le liquide du lavage broncho-alvéolaire ont été mesurés,
ainsi, qu’une étude histopathologique sur des coupes pulmonaires est effectuée. D’autre part, les
paramètres du stress oxydant non-enzymatiques : glutathion réduit (GSH) et enzymatiques : glutathion
peroxydase (GPx), superoxyde dismutase (SOD), catalase (CAT) sont analysés dans les poumons, le
foie et les érythrocytes. Le taux de peroxydation lipidique est analysé en mesurant la concentration du
malondialdéhyde (MDA) dans ces mêmes tissus.
La sensibilisation par l’OVA provoque une peroxydation lipidique intense aussi bien dans les
poumons qu'au niveau du foie et des érythrocytes. Tout comme l’activité des systèmes antioxydants
enzymatiques, GPx, SOD et CAT, et non enzymatique, GSH, ont été réduit. Toutefois, l'administration
des extraits aqueux des deux plantes a réduit significativement le taux de MDA et a eu un effet
bénéfique en rétablissant les taux des activités anti-oxydantes suscitées. Par ailleurs, il a été montré
que l’extrait aqueux de bourrache est plus efficace que l’extrait d’ortie avec un meilleur effet additif en
ce qui concerne les activités de la SOD, la GPx, et le GSH dans les poumons. Quoiqu'à l’inverse,
l’extrait aqueux de l’ortie a été plus efficace dans la réduction de l’inflammation allergique, provoquée
par l’OVA en réduisant significativement l’infiltration et le recrutement de cellules inflammatoires
dans le tissu pulmonaire.
Par la suite, les extraits aqueux et des extraits éthanoliques des deux plantes ont été étudiés
pour leur profil phénolique et leur capacité antioxydante in vitro. Il s’avère que le pouvoir antioxydant
est corrélé à la teneur en composés phénoliques. Le rééquilibre de la balance entre oxydant- antioxydant lors de l’administration des plantes, qui permet entre autre d’atténuer les symptômes de
l’asthme est probablement attribué à la capacité antioxydante et anti-inflammatoire des composés
contenus dans les extraits de bourrache et d’ortie.