IMPACT DE LA REMONTEE DES EAUX SUR LA QUALITE DES EAUX DE LA NAPPE PHREATIQUE ET SUR L’ENVIRONNEMENT DANS LA VALLEE DU SOUF SUD-EST ALGERIEN
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Date
2014
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La nécessité de préserver les ressources destinées à la consommation humaine est une
priorité affichée tant au niveau national qu'à l'échelle de la demande progressive donc avoir
des dispositions qui concernent tant la lutte contre les pollutions que la gestion quantitative
des ressources. De très nombreuses causes de pollution, d’origine naturelle (géologique) ou
humaine (rejets urbains et agriculture surtout), ont un impact sur la qualité des eaux
naturelles.
La vallée su Souf représente une unité de ressource en eau, elle est située au Sud-Est
algérien, elle occupe une superficie de 11738 km2
, représente 18 communes
administrativement et englobe un nombre de population de 486170 habitants. Elle possède un
réservoir très important en matière des ressources hydriques représenté par trois niveaux
aquifère qui sont : la nappe phréatique, le Complexe Terminal (CT) et le Continental
Intercalaire (CI).
La Willaya d’Oued Souf souffre d’un énorme problème « la remontée des eaux de la
nappe libre », qui causé une dégradation totale de la qualité des eaux, suite au mélange de ces
dernières avec les fosses sceptiques en l’absence d’un réseau d’assainissement global. Ce
problème à touché beaucoup plus la ville d’El Oued ce qui poussé les autorités de la wilaya de
réaliser un réseau d’assainissement local pour collecter les rejets urbains de la ville d’El Oued,
et de les évacuer à l’Ouest de la ville (région de Chott) à l’air libre en dehors de toutes
mesures de protection.
La présente étude traite les risques de pollutions dans la zone de rejet à l’Ouest de la
ville d’El Oued (N-E Algérien), menacée par deux origines anthropique et naturelle, qui se
sont multiplie dans la région. Six campagnes de mesures hydrochimiques ont été faites : trois
durant l’année 2007 (avril, juin et septembre), deux durant l’année 2010 (janvier et avril) et
une en mai 2012 après l’arrêt de rejet. L’analyse des échantillons et leur interprétation ont
permis l’établissement d’une carte de l’indice de pollution organique. Cette dernière a montré
que le terrain a un pouvoir autoépuratoir élevé ce qui réduit considérablement les effets de la
pollution d’origine organique. Cette tendance est confirmée par les valeurs de la dispersivité
longitudinale αL faibles, déterminées au niveau de la zone de rejet. Pour ce qui est des teneurs
de certains éléments majeurs naturels (Na+
, Ca++, SO4
--, Cl-
…), celles-ci restent élevées et
posent un sérieux problème d’aptitude de ces eaux à l’irrigation.