Etude hydrogéologique et hydrochimique de la nappe Aquifère libre d’El-Oued Souf
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Date
2007
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Abstract
Ce travail est une contribution à l’étude hydrogéologique de la nappe libre superficielle
d’El-Oued avec une actualisation des données des études ; entreprises par la DHW de l’oued
Souf, l’ANRH d’Ouargla et dernièrement par l’Hydroproject d’Oran en association avec le
Bureau d’étude suisse Bonnard et Gardell en 2003 .
Une description de la géométrie et de la structure des nappes a été faite grâce à l’étude
géophysique, réalisée dans la région d’El-Oued (N-E Algérie) et qui montre que la nappe libre
superficielle est constitué de : sables, sables argileux, et argiles sableuse. Le substratum est
constitué d’argiles. La profondeur de ce dernier varie entre 10 et 83 m.
L’examen des cartes piézométriques montre que la nappe libre ne présente pas une
tendance générale à la hausse ou à la basse, mais reste locale en relation directe avec l’action
de l’homme, c'est-à-dire hausse du niveau dans les agglomération suite aux rejets direct ou à
l’irrigation anarchique des palmiers dans les maisons avec l’absence d’un réseau
d’assainissement généralisé. La baisse du niveau est observée dans les zones agricoles
irriguées à partir de la nappe libre superficielle.
L’étude hydrochimique définit plusieurs faciès, les plus répandus sont les faciès sulfaté
calcique et sulfaté sodique provenant soit des évaporites, soit des eaux des aquifères
profonds. Les mesures de conductivités ont mis en évidences des conductivités élevées par
évaporation des eaux et concentration des sels qu’elles contenait, dans les zones d’eau libre
que sont les chotts et les ghouts inondés ou humides, et aussi sous les zones agricoles actives
et denses. Les taux de nitrate sont au-dessus des normes de l’OMS pour l’eau de boisson à
cause des rejets des eaux usées et à l’activité agricole.
L’examen de la carte de vulnérabilité (méthode de GOD) montre que la nappe
phréatique d’El-Oued à une vulnérabilité forte a modéré. Ce sont les zones urbains, les zones
des chott, et les zones agricoles irriguées à partir des nappes profondes qui présentent une
vulnérabilité forte.