Valorisation de la chaux résiduaire, sous-produit de la fabrication d’acétylène, dans le traitement des eaux
No Thumbnail Available
Date
2013
Authors
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Abstract
L’objectif de ce travail est de valoriser la chaux résiduaire rejetée par l’usine de fabrication
d’acétylène, l’Entreprise Nationale des Gaz industriels (ENGI), sise à Annaba. Très soucieux de ce
problème, la valorisation de ce rebut chimique demeure une opération fastidieuse et complexe.
Devant son importance, sa quantité déversée dans la nature et sa nuisibilité à l’environnement, ce
résidu peut se révéler être un véritable problème. C’est en partant de ce constat très pertinent, que
nous nous sommes engagés dans ce projet de recherche, qui est notamment, fondé sur une démarche
d’intégration de la chaux résiduaire, dans le traitement des eaux. D’emblée, il nous a paru primordial
de déterminer les caractéristiques physico-chimiques de cette chaux résiduaire. Cette dernière a
montré des caractéristiques similaires à celles des chaux commercialisées.
De par ses propriétés physico-chimiques intrinsèques, la chaux résiduaire a révélé des
résultats excellents et attrayants, dans l’épuration des eaux usées de la ville de Annaba, en
l’occurrence, l’élimination des matières en suspension et des matières organiques pour une dose
optimale de chaux résiduaire de 850 mg/L. Pour ce qui est des résultats du TH, THCa, TAC et de la
conductivité électrique, leurs minimaux sont obtenus pour une concentration de 125 mg/L de chaux
résiduaire, durant le test de décarbonatation. Outre ses qualités clarificatrices, la chaux résiduaire est
également très efficiente pour la précipitation des métaux lourds.
Tout le savoir-faire auquel nous avions fait appel, le long de cette étude, dans le domaine de
l’épuration des eaux usées et la valorisation de la chaux résiduaire, nous a amené à élaborer ce
document, qui représente une source indéniable de compétence avérée et d’accompagnement dans le
secteur du traitement des eaux.