Les ectoparasites branchiaux de poissons Téléostéens (Sparidae ; Gadidae ; Soleidae ; Scorpaenidae ; Clupeidae) pêchés dans le golfe d’Annaba
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Date
2008
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Abstract
L’examen des branchies de 450 poissons téléostéens appartenant à (05) cinq espèces
rattachées à cinq familles différentes: Boops boops (Sparidae); Merluccius merluccius (Gadidae);
Solea vulgaris (Soleidae); Scorpaena scorfa (Scorpaeinidae) et Sardina pilchardus (Clupeidae)
pêchées dans le golfe d’Annaba, nous a permis de recenser 14 espèces de parasites: rattachées à 04
sous classes: Polyopisthocotylea (Microcotyle erythrini, Microcotyle odacis, Pagellicotyle mormyri
et Anthocothyle merluccii); Monopisthocotylea (Diplectanum aculeatum et Diplectanum aequans);
Copepoda (Learnaeolophus sultanus, Clavellotis.sp, Bomolochus solea, Neobrachiella merluccii,
Neobrachiella insidiosa, Caligus.sp et Hatschekia.sp) et Malacostraca (Gnathia.sp).
La distribution des spécimens des 4 sous-classes de parasites varie en fonction de certains
traits de vie de l’espèce hôte.
L’analyse de la richesse parasitaire par espèce hôte montre que c’est l’espèce Scorpaena
scorfa poisson de fond et carnivore qui montre la richesse parasitaire la plus élevée, suivi par celle
enregistrée chez l’espèce hôte Solea vulgaris poisson carnivore et de fond. Mais en revanche il a été
relevé l’absence de parasites dans les branchies de Sardina pilchardus espèce pélagique et
planctonophage. La richesse parasitaire intermédiaire a été relevée chez Boops boops et Merluccius
merluccius respectivement omnivore et carnivore.
Le calcul des indices des ectoparasites branchiaux en fonction de la taille, montrent que ce
sont les spécimens de grande taille qui présentent les taux d’infestations les plus élevés chez les
espèces hôtes Solea vulgaris et Scorpaena scorfa ; mais en revanche ce sont les spécimens de petite
taille qui sont les plus infestés par les parasites Boops boops et Merluccius merluccius. Toutefois,
les résultats de l’analyse statistique montrent qu’il y’a une grande dépendance des ectoparasites par
rapport à la taille des espèces hôtes.
En ce qui concerne les charges parasitaires, cette dernière semble augmenter avec la taille
des spécimens chez l’ensemble des espèces. Toutefois, les résultats de l’analyse statistique montrent
qu’il y’a une indépendance des ectoparasites par rapport à la taille des espèces hôtes.
La répartition des parasites par micro habitat (branchie) fait apparaître, qu’à l’exception de
l’espèce hôte Scorpaena scorfa, c’est généralement la branchie gauche qui présente le taux
d’infestation le plus élevé. Toutefois, les résultats de l’analyse statistique montrent qu’il n’existe
pas de différences significatives entre les deux branchies