ÉTUDE THÉORIQUE DES SUPRACONDUCTEURS À HAUTE TEMPÉRATURE CRITIQUE (SHTC) AU MOYEN DU MODÈLE STATISTIQUE DE GINZBURG-LANDAU. Application: MgB2, MgCxNi3, La2-xSrxCuO4.
No Thumbnail Available
Date
2008
Authors
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Abstract
Les propriétés des supraconducteurs à haute température critique avec une faible ou forte
densité superfluide peuvent être décrites en termes de fluctuations de la phase et de
l’amplitude. Le champ supraconducteur ı (x, y) a été simulé via l’amplitude |ı | et la phase ı
en utilisant l’action de Ginzburg-Landau (GL) SGL.
Le comportement des supraconducteurs conventionnels est bien décrit par la théorie BCS
laquelle procède d’une approche variationnelle en champ moyen appliquée aux électrons
formant les paires de Cooper et produisant un gap dans le spectre des énergies des électrons
(célibataires). Les supraconducteurs à haute température critique tels que les cuprates
présentent beaucoup de phénomènes ne pouvant être expliqués dans le cadre de la théorie
BCS.
Parmi ces phénomènes on compte celui lié à l’existence d’une région, en régime normal,
située au dessus de la température critique Tc et au dessous d’une température T
*
où les
propriétés physiques dévient du comportement du Liquide de Fermi. Cette région est appelée
région de pseudogap parce qu’elle présente des effets similaires à ceux de la supra conductivité. Au dessous de T*
, apparaissent des effets anormaux et la supraconductivité n’est
plus observée qu’au dessous de Tc.
Dans notre étude, nous avons procédé à une étude comparative,
-1) entre la théorie (méthode variationnelle) et les résultats expérimentaux obtenus sur la
chaleur spécifique de La2-xSrxCuO4,
dans le cas sousdopé.
-2) entre la théorie (méthode variationnelle) et les résultats expérimentaux obtenus sur la
chaleur spécifique dans le cas sousdopé La1.86Sr0.14CuO4.
La chaleur spécifique est donnée par C0(T) + C1(T), où l’amplitude C0(T) de la chaleur
spécifique dépend uniquement de l’amplitude |ı | du champ d’appariement ı . C1(T)
correspond à la contribution de la phase ı dans l’action de Ginzburg-Landau (GL).
C0(T) et C1(T) sont calculées au moyen des simulations Monte Carlo de l’action de GL.
Les ajustements sont exécutés selon une procédure de type Monte Carlo faisant intervenir les
paramètres d’espace, c'est-à-dire en faisant varier aléatoirement ces paramètres jusqu’à
obtention de l’ajustement optimal. Nos calculs sont en bon accord quantitatif avec les résultats
expérimentaux obtenus sur la chaleur spécifique