Etat sanitaire des forêts de la région semi aride de Djelfa : Biodiversité de l’entomofaune, caractérisation des principaux ravageurs et essais de lutte

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2018
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Le Pin d’Alep (Pinus halepensis Mill.) et le chêne vert (Quecus ilex subsp. rotundifolia Lam.) constituent les principales essences forestières dans la région de la bordure sud de la Méditerranée (Atlas saharien-Algérie). Dans ce sens, notre étude s’est fixé pour objectif d’évaluer l’état de santé du peuplement naturel de trois forêts dégradées dans la région de Djelfa (Senalba Chergui et Gharbi, Djellal Chergui) durant trois années (2012, 2013 et 2015). Les arbres échantillonnés ont fait l’objet d’une étude dendrométrique. Aussi, nous avons utilisé différents type de pièges pour collecter les insectes au niveau de la litière, du tronc, de la cime et du fruit (glands ou cônes), afin d’explorer la biodiversité entomologique et de caractériser les principaux ravageurs. La vigueur des peuplements a été appréciée par le biais de la défoliation, de la décoloration et de l’indice de dépérissement (ID) qui exprime l’état général des peuplements. Enfin nous avons testé l’effet bioinsecticide de trois extraits d’origine végétale (Citrullus colocynthis et Ricinus communis) sur la chenille processionnaire (Thaumetopoea pityocampa Schiff.) par application sur les deux stades larvaires (L2 et L3). Les résultats obtenus illustrent une hétérogénéité des paramètres dendrométriques des trois forêts étudiées, associée à une variation de la biodiversité de l’entomofaune; dans la forêt d’altitude de Senalba Gharbi, le peuplement a été clairsemé, plus âgé avec des arbres très hauts, une faible richesse entomologique (45 espèces) et un bon état de santé. La forêt de Senalba Chergui de moyenne altitude a présenté un peuplement jeune plus haut et plus dense avec une forte richesse entomologique (86 espèces) et une faible dégradation. La forêt clairsemée de Djellal Chergui d’altitude relativement basse a été occupée par un peuplement moins âgé avec une faible hauteur et une biodiversité considérable (67 espèces) mais avec une forte dégradation. Nos résultats mettent également en évidence des corrélations positives et significatives entre la défoliation et le taux d’infestation des arbres par la chenille processionnaire. Enfin, les résultats des traitements montrent que le stade L3 de cette dernière a été plus résistant que le stade L2. L’extrait des fruits de C. colocynthis et l’extrait des feuilles de R. communis ont enregistré les concentrations létales (CL50 CL90) les plus faibles que l’extrait des graines de R. communis chez les larves (L2).
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