« ETUDE SUR CERTAINS BIOMARQUEURS CHEZ LE RAT WISTAR EXPOSÉ AU MERCURE ET TRAITÉ PAR LE MIEL SUCRÉ ET AMER ».
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Date
2020
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Abstract
Cette étude concerne une tentative d'atténuer la toxicité de chlorure de mercure (Hg) par
deux types de miels (sucré : MS et amer : MA) par l'évaluation de certains bio-marqueurs
liés à la fonction reproductrice, hépatique et rénale après 10 semaines de gavage quotidien.
36 rats Wistar mâles ont été répartis en 6 égales groupes ; le témoin, 2 groupes de témoins
positifs (3gMS/kg.pc et 3gMA/kg.pc), 1 groupe de mercure (10mg HgCl2/kg.pc), et 2
groupes de traitement combiné (Hg+MS et Hg+MA). Le profil physico-chimique, le dosage
des composés bioactives et des tests de l’activité antioxydante de miel ont été effectués.
Apres 70 jours d’expérimentation, les marqueurs testiculaires, biochimiques sériques, et du
stress oxydatif (hépatique, rénale et testiculaire), ainsi qu’une étude histologique (foie, rein,
testicule et l'épididyme) ont été évalués. Les résultats obtenus, montre que le MA a un
pouvoir antioxydant plus important que celui du MS et principalement sa contenance en
tannins. Le mercure a provoqué une diminution du poids testiculaire et épididymaire, une
diminution du nombre et la mobilité des spermatozoïdes, ainsi qu’une déplétion testiculaire
dans le taux de la CAT, GPx et GSH, accompagnée d’une augmentation du taux de MDA.
Les altérations histologiques observées au niveau des organes reproducteurs ont confirmé les
résultats biochimiques précités. Des changements notables dans les marqueurs hépatiques et
rénaux se manifestent par une augmentation significative de la concentration sérique des
TGO, TGP, PAL, LDH, bilirubine totale, cholestérol, triglycérides, urée, créatinine, acide
urique, glucose et du MDA, alors que la concentration de l’albumine, des protéines totales,
du calcium, du sodium, ainsi que les marqueurs du stress oxydatif (CAT, GSH, GPx) du
tissu hépatique et rénal ont significativement diminuée chez les rats du groupe Hg. Sur le
plan histologique, le mercure a provoqué des signes de dilatation et de nécrose hépatique et
rénale. Les traitements combinés ont stabilisé plusieurs des marqueurs cités. En conclusion,
le miel a permis d’atténuer l’effet nocif du mercure sur les marqueurs testiculaires,
hépatiques et rénaux. En plus, l’effet du MA s’est montré plus efficace que le MS dans plus
de la moitié des marqueurs étudiés, qui est due peut-être aux qualités et aux quantités des
composants chimiques.