Evaluation de l’azadirachtine (Neem-Azal et Huile de Neem) sur le développement et la reproduction chez Drosophila melanogaster (Diptera) : mécanismes d’action et action comparée.

dc.contributor.authorBOULAHBEL, Bilel
dc.date.accessioned2023-01-17T08:12:41Z
dc.date.available2023-01-17T08:12:41Z
dc.date.issued2015
dc.description.abstractL’Huile de Neem et le Neem Azal, ont été utilisées, in vivo par application topique, sur des nymphes nouvellement exuviées de D. melanogaster. Dans un premier temps, les deux formulations commerciales ont été évaluées sur l’inhibition de l’émergence adulte, la croissance pondérale et le suivi de la descendance. Le Neem Azal, a été testé, ensuite, en traitement simple sur des biomarqeurs de toxicité, glutathion S-transférases (GSTs) et catalase (CAT) mais aussi de reprotoxicité, les vitellogénines. Un traitement combiné Neem Azal-20E est ensuite effectué afin de préciser l’action antagoniste de l’azadirachtine sur le stress oxydatif et la reproduction. L’Huile de Neem et le Neem Azal entraînent une inhibition de l’émergence adulte avec une relation dose-réponse. Les doses d’inhibition (DI) DI25 et DI50 déterminées, grâce à une régression non linéaire, sont de l’ordre de 0,68 et 1,17 µg pour l’Huile de Neem et de 0,59 et 1,10 µg pour le Neem Azal. Les intervalles de confiance déterminés révèlent que les deux formulations ont une toxicité comparable. L’Huile de Neem et le Neem Azal perturbent le développement de D. melanogaster en entrainant une diminution dans le poids des pupes dès le second jour du stade nymphal. Les deux molécules présentent, également, un impact négatif sur la descendance au cours de la première génération en réduisant le nombre d’individus dans tous les stades de développement (œufs, larves, pupes et adultes). Cette réduction de la fécondité et de la fertilité est observée pour les différents couples constitués, après traitement des pupes, excepté pour le couple où seul le mâle provient d’un traitement à la faible dose. Le Neem Azal, testé à la DI25 et à la DI50, induit un mécanisme de détoxication qui est dose-dépendant; en effet, une augmentation de l’activité spécifique des GSTs est enregistrée à 48 et 72 heures après traitement. Une induction du stress oxydatif, notée par l’augmentation de la CAT est observée dès 24 heures avec une relation dose-réponse. Le Neem Azal (DI25, DI50), appliqué le jour de l’exuviation nymphale, perturbe, également, la vitellogenèse chez les femelles adultes de D. melanogaster ; le contenu en vitellogénines, dans le corps gras et les ovaires révèle une diminution dose-dependante, à 6, 12, 18 et 24 heures après émergence. La 20 hydroxecdysone ou 20E exogène (0,25 et 0,5 µg) appliquée 24 ou 48 heures après le Neem Azal, restaure les normes physiologiques des GSTs, de la CAT et des vitellogénines aussi bien dans les corps gras que dans les ovaires. La 20E semble donc compenser les effets dépressifs induits par l’azadirachtine chez D. melanogaster. Ainsi, l’action antagoniste du pesticide sur les vitellogénines et le stress oxydatif, deux processus contrôlés par la 20E, semble être confirmée.
dc.identifier.urihttps://dspace.univ-annaba.dz//handle/123456789/1316
dc.language.isofr
dc.titleEvaluation de l’azadirachtine (Neem-Azal et Huile de Neem) sur le développement et la reproduction chez Drosophila melanogaster (Diptera) : mécanismes d’action et action comparée.
dc.typeThesis
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