Évaluation des effets nocifs d’un solvant, le n hexane sur la physiologie et la reproduction chez un modèle d’animal de laboratoire, rat Wistar
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Date
2019
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Abstract
Les études sur la toxicité induite par l'exposition orale au n-hexane sont très peu
nombreuses, contrairement à celles qui étudient l'exposition par inhalation. Cette recherche
aborde l'effet toxique oral de solvant n-hexane sur la fonction reproductrice mâle,
hématologique, hépatique, rénale et pulmonaire après une exposition sub-chronique de rats
mâles Wistar à des faibles doses de 300 mg/kg, 600 mg/kg et 1200 mg/kg, respectivement,
chaque jour pendant huit (08) semaines comparé au groupe contrôle et au groupe contrôle
positif. La toxicité observée dans cette étude était caractérisée par une réduction significative
du poids corporel et de la consommation alimentaire; une augmentation significative du poids
relative du foie, des reins et des poumons. Également, l’évaluation de l’effet du n-hexane sur
les paramètres hématologiques et biochimiques a été marquée par une augmentation
significative du taux des globules blancs, des lymphocytes, des granulocytes et des
éosinophiles; du taux sérique des transaminases, de la phosphatase alcaline et des protéines
totales; du taux sérique de la créatinine, l’acide urique et l’urée, ainsi que par une
augmentation du taux tissulaire de GSH (testiculaire, hépatique, rénal et pulmonaire) et du
taux tissulaire de MDA pulmonaire. Tandis que, le taux de glucose, de cholestérol et des
triglycérides a diminué significativement. En outre, nous avons noté que le n-hexane
provoque une diminution significative de la concentration et de la mobilité des
spermatozoïdes; une diminution non significative de la testostérone avec une élévation non
significative de l’hormone lutéinisante (LH). Sur le profil histologique et histochimique des
dommages tissulaires dans les testicules, le foie, les reins et les poumons ont été constatés
chez les rats traités au n-hexane comparé au groupe contrôle et contrôle positif, ce qui a
confirmé les observations biochimiques. Nos résultats prouvent que l’exposition par voie
orale et même à des doses faibles du n-hexane provoquerait des dommages physiologiques
dans le corps