La configuration spatiale des espaces publics urbains ouverts et le comportement des usagers: l'accessibilité visuelle, la sécurité et la coprésence. Cas de la ville d'Annaba.
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Date
2018
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Abstract
Cette recherche traite la relation pouvant exister entre la configuration spatiale des espaces urbains
ouverts dans le domaine de l’accessibilité visuelle, la sécurité et la coprésence (mouvement
pédestre) en utilisant la méthode de la Space Syntax. La notion de sécurité est traitée ici dans ses
deux dimensions à savoir la sécurité effective mesurée en termes de victimisations effectives, et la
sécurité subjective telle qu'elle est perçue par les usagers des espaces publics urbains ouverts de la
ville d'Annaba.
L’objectif de cette recherche est de connaître et d'analyser les caractéristiques morphologiques,
configurationnelles et spatiales concernant le domaine de l’accessibilité visuelle des espaces publics
urbains ouverts de la ville et de quelle manière elles influencent les niveaux de sécurité effective et
le sentiment de sécurité des usagers et comment elles affectent leurs déplacements « mouvement
pédestre », et enfin, comment ce dernier-ci influence t-il d’une part la sécurité effective et d’autre
part leur sentiment de sécurité dans ces endroits.
Grâce à l'analyse des variables spatiales de sorties, issues de la modélisation de la ville d'Annaba en
carte axiale, ainsi que la carte de criminalité générée dans un SIG; la configuration spatiale des
espaces urbains ouverts de la ville, peut être comparée (corrélée) à diverses variables statistiques,
exprimant l'occurrence des événements malveillants, et les données sur le mouvement piéton.
Cette étude analyse les caractéristiques spatiales des différents types de criminalité les plus
récurrents dans la ville d'Annaba à savoir (les vols à l'arraché, les agressions physiques, les querelles
à l'arme blanche, et la vente et l'usage de drogue), tout en démontrant les relations entre
l'occurrence de ces actes et les différents facteurs configurationnels et spatiaux qui les caractérisent
sur des échelles variées dans la ville (ville, quartier, rue).
A l'issue de cette thèse, on peut déjà déduire la complexité de la problématique de la sécurité et du
sentiment d'insécurité, les résultats auxquels nous sommes parvenus, résument les différentes
situations de risque qui constituent dans le déroulement de l'acte malveillant l'opportunité criminelle
spatiale.
La notion du risque de victimisation est mise en exergue dans le contexte de cette recherche par
deux volets, premièrement, la notion du risque constituée par la configuration de l'espace et
deuxièmement celle constituée par la configuration du mouvement, et qui par leurs connaissances,
permet, de ce fait, la production de l'acte criminel ou au contraire son inhibition, et par conséquent
d'augmenter ou de diminuer le potentiel du danger ressenti par une victime potentielle, et de ce fait
au sentiment de sécurité.
Les principales conclusions, affirment que les différents crimes de rue, prennent place dans
différents types d’espaces aux caractéristiques morphologiques, spatiales variées et que seuls
certains types d'actes malveillants semblent dépendants du modèle de coprésence.