Diversité des macromycètes et des mycorhizes du chêne-liège dans deux stations du Nord-Est algérien : une subéraie naturelle et une subéraie envahie par Acacia decurrens (Willd)
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Date
2011
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Depuis plusieurs décennies, chercheurs et hommes de terrain ont accordé un immense intérêt
au chêne-liège pour une raison dont l’évidence est maintenant largement démontrée : cet arbre
occupe une place importante dans les domaines écologiques et socio-économique
particulièrement dans la région méditerranéenne. Dans le Nord-est algérien, ce patrimoine ne
cesse de se dégrader à cause d’une série de facteurs négatifs, particulièrement l’envahissement
de son aire par des espèces introduites, soit Acacia decurrens Willd.
Cette situation rend nécessaire la production de plants en pépinière de bonne qualité par
l’utilisation entre autres de la mycorhization contrôlée. Cette pratique requiert l’isolement et
la multiplication des espèces mycorhiziennes efficientes et compétitives. Cependant l’étape
préliminaire de recherche de champignons susceptibles de mycorhizer le chêne-liège et la
recherche d’ectomycorhizes sur les racines de celui-ci s’est avérée indispensable. Pour ce
faire, nous avons réalisé un inventaire des macromycètes et évalué l’état mycorhizien du
chêne-liège dans une subéraie naturelle et une subéraie envahie par Acacia decurrens Willd,
dans la région d’El-Kala.
Les résultats obtenus indiquent une biodiversité fongique remarquable dans la forêt de chêne liège qui s’élève à plus d’une centaine d’espèces de champignons se développant autour de ce
dernier.
Le chêne-liège s’associe faiblement aux champignons endomycorhiziens arbusculaires, par
contre, il s’associe à plus d’une vingtaine d’espèces de champignons ectomycorhiziens.
La réalisation d’une expérience de piégeage révèle que dans les sols provenant du site à
Acacia, la croissance du chêne-liège est fortement affectée ainsi que son statut
ectomycorhizien.