Ecologie de l’avifaune aquatique hivernante dans Garaet Hadj-Tahar (Numidie occidentale, Nord-Est de l’Algérie)
dc.contributor.author | Metallaoui Sophia | |
dc.date.accessioned | 2023-01-18T10:28:48Z | |
dc.date.available | 2023-01-18T10:28:48Z | |
dc.date.issued | 2009 | |
dc.description.abstract | L’Algérie est riche en zones humides qui font partie des ressources les plus précieuses sur le plan de la diversité biologique et de la productivité naturelle, elles jouent un rôle important dans les processus vitaux, entretenant des cycles hy drologiques et accueillant une flore importante, des poissons et des oiseaux migrateurs. Les principales zones humides algériennes qui se situent sur les deux grandes voies de migration du Fly-Way international de l’atlantique Est et de l’Algérie du Nord, jouent un important, rôle de relais entre les deux obstacles constitués par la Mer Méditerranée d’une part et le Sahara d’autre part pour la faune migratrice. Les oiseaux d’eau constituent l’une des plus remarquables composantes faunistiques des zones humides. Par ailleurs, la grande majorité des espèces de ce groupe représente une belle illustration du phénomène de migration : chaque année, ces oiseaux procèdent à des déplacements périodiques plus ou moins longs (jusqu’à plusieurs milliers de kilomètres) entre leurs quartiers de nidification et ceux d’hivernage, à la recherche de conditions climatiques et trophiques meilleures. Dans ce contexte, l’Algérie occupe parmi les pays du Paléarctique occidental une place très privilégiée pour un grand nombre d’esp èces d’oiseaux migrateurs qui empruntent la voie de migration occidentale de l’Ancien Monde. Il constitue, à la fois par sa position sur cette voie, et par la grande diversité et surface des zones humides qu’il offre, une importante étape d’escale pour les contingents qui hivernent au sud du Sahara. Il est en outre une aire d’hivernage favorite et certaines espèces y trouvent leur limite méridionale de distribution. Parmi ces milieux, les plus connus à l’heure actuelle, sont ceux des complexes d’El Kala et de Guerbes-Sanhadja, considérés comme exceptionnels, constituant l’un des principaux réservoirs de la biodiversité du bassin méditerranéen. C’est d’ailleurs, quelques uns des lacs et marécages d’El Kala qui ont permis à l’Algérie d’adhérer à la Convention de Ramsar. L’écologie des oiseaux d’eau, leur migration, leur hivernage et leurs rythmes d’activités ont été largement étudiés dans plusieurs quartiers d’hivernage des rives nord (GOSS-CUSTARD, et al., 1977 ; PIROT, et al., 1984 ; ALLOUCHE et al., 1989 ; ALMARAZ et AMAT, 2004 ). Au Sud de la Méditerranée, les études commencent à se concrétiser ( JACOB et COURBET, 1980 ; GREEN et EL HAMZAOUI, 2000 ; HOUHAMDI et SAMRAOUI, 2001, 2002, 2003, 2008 ; HOUHAMDI et al., 2008, 2009 ; QNINBA et al., 2007 ; MAYACHE et al., 2008) jusqu’à Introduction l’heure actuelle, les études effectuées portent plus sur la reproduction (SI BACHIR et al., 2000 ; RADI et al., 2004 ; SAHEB et al.,2006, SAMRAOUI et SAMRAOUI, 2007 ; SAMRAOUI et al., 2007) et le régime alimentaire des oiseaux ( SI BACHIR et al., 2001 ; BOUKHEMZA et al., 2004). De nombreuses études ont montré que la répartition des oiseaux d’eau était structurée dans le temps et dans l’espace (RAVELING 1979, GULLESTRAD et al., 1984, ALLOUCHE et al., 1990) et que le succès reproductif des Anatidés migrateurs dépendait largement des stratégies d’hivernage et des ressources des quartiers d’hivernage et de transit ( KRAPU 1981, ANKNEY et al. 1991, TAMISIER et al. 1995). Les dénombrements assidus effectués sur les 03 années et portés sur l’ensemble des oiseaux d’eau prennent toutes leurs significations dés lors que l’on cherche à connaître la richesse potentielle (capacité d’accueil) d’un milieu aquatique, et que l’on veut analyser les facteurs écologiques responsables des fluctuations des popu lations d’oiseaux d’eau. Le s résultats doivent, à long terme, permettre de déterminer si l’évolution des milieux est profitable à cette avifaune aquatique, et de montrer l’existence éventuelle d’une compétition entre les différentes espèces qui colo nisent Garaet Hadj Tahar. Elle fait partie de l’éco complexe de Guerbes-Sanhadja de la Numidie occidentale dont les plus importantes zones humides particulièrement du point de vue superficie nous citons Garaet Béni M’Hamed (380 ha), Garaet Haouas (260ha) et Garaet Hadj Tahar (112ha) où les travaux scientifiques ne font que commencer sur ce plan d’eau. Elle est un site d’hivernage pour un grand nombre d’espèces d’oiseau d’eau principalement, les canards (de surface et plongeurs), la Foulque macroule Fulica atra et un site de reproduction pour de nombreuses espèces d’oiseau x d’eau comme le Canard Colvert Anas platyrhynchos, le Fuligule nyroca Aythya nyroca, l’Erismature à tête blanche Oxyura leucocephala, la Foulque macroule Fulica atra, la poule Sultane Porphyrio porphyrio, la poule d’eau Gallinula chloropus, le grèbe huppé Tachybaptus ruficollis et le grèbe castagneux Podiceps cristatus. | |
dc.identifier.uri | https://dspace.univ-annaba.dz//handle/123456789/1361 | |
dc.language.iso | fr | |
dc.title | Ecologie de l’avifaune aquatique hivernante dans Garaet Hadj-Tahar (Numidie occidentale, Nord-Est de l’Algérie) | |
dc.type | Thesis | |
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