Evaluation de l’intensité des pluies selon la période de retour et la durée

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2021
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En Algérie avec la croissance démographique qui engendre l’extension de l’urbanisation, le développement de l’industrie et du secteur agricole, il est nécessaire de contrôler la ressource en eau et de prédire les risques hydrologiques. Pour cela, il est important de connaitre la répartition spatiale des pluies ainsi que les occurrences et intensités des évènements extrêmes. La relation de l’intensité, durée, fréquence des maximas annuels de précipitations issue d’analyse statistique des données provenant des stations équipés de pluviomètres à augets basculaires, constitue aujourd’hui un outil de référence pour les différents utilisateurs. Ces outils sont convenablement utilisés pour le dimensionnement des ouvrages hydrauliques en fonction d’un niveau de risque ou d’un niveau de service défini dans les différents secteurs. L’objectif est la caractérisation des régimes d’averses en calculant les paramètres des courbes : Intensité Durée Fréquence (IDF) en tout point de la région Nord-est de l’Algérie pour diverses durées. Dans cette perspective, l'analyse statistique du maximum annuel révèle la prévalence du choix de la loi des Valeurs Extrêmes Généralisées (GEV) sur son cas particulier Gumbel. Ce choix est important puisqu’il est directement lié à la sécurité des structures hydrauliques, à l’établissement des zones d’inondations et à l’estimation des événements extrêmes. Trois types d'équations empiriques Montana, Talbot et Keifer-Chu ont été utilisés pour l’établissement des courbes Intensité - Durée - Fréquence des précipitations et une éventuelle comparaison dans le nord –est Algérien
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