Etude de l’effet du Titane sur la microstructure et les propriétés de surfaces des alliages Fe-Ti nitrocarburés
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Date
2012
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Abstract
Les alliages Fe-Ti sont très utilisés dans l'industrie sidérurgique. L'addition de Titane
améliore les propriétés mécaniques de l'acier comme la limite élastique, la résistance à la
traction et la résistance au fluage. Dans ce travail, nous visons à étudier l’influence du Titane
sur la microstructure et les propriétés de surface comme la dureté, la résistance à l’usure
abrasive ainsi que la corrosion des alliages Fe-Ti nitrocarburés.
L’objectif de cette étude est d’améliorer les propriétés mécaniques de surface par le
traitement superficiel de nitrocarburation ferritique en bain de sels et d’étudier le
comportement tribologique et électrochimique des couches obtenues pour deux nuances
d’alliages Fe-Ti respectivement à 200 et 800 ppm de titane. Ils ont été austénisés à 950°C
pendant 20mn sous vide secondaire (recuit de recristalisation) puis refroidis à l’air comprimé
jusqu’à la température ambiante. Par la suite, ils ont subit une nitrocarburation ferritique à
580°C selon les exigences du procédé TENIFER pour des temps de maintien allant d’une
Heure jusqu’à six heures par pas de 1heure.
La nitrocarburation férritique de ces alliages a permis de créer en extrême surface une
couche de combinaison formée principalement des phases ε-Fe2-3(C, N) et γ’-Fe4(C-N),
d’épaisseur variant de 06 à 22μm en fonction du temps de séjour en bain de sels, suivie d’une
couche de diffusion fer-α(N) riche en dispersoϊdes de type nitrures, carbures et carbonitrures,
d’épaisseur variant de 60 à 276μm.
Les méthodes d’analyses utilisées pour caractériser les surfaces sont la rugosimétrie
linéaire, la microscopie optique et électronique, le profil de microdureté ainsi que la
diffraction des rayons X en conditions rasante. On s’intéresse aussi à l’étude du
comportement tribologique et électrochimique des différentes couches nitrocarburées et du
substrat métallique au moyen du test d’usure par abrasion et des essais électrochimiques de
corrosion dans une cellule d’électrolyse de type voltalab contenant une solution aqueuse de
chlorure de sodium (Na Cl à 3.2%).