CONTRIBUTION A L’ETUDE DE LA BIODIVERSITE ET LA BIOECOLOGIE DES MONOGENES PARASITES DES POISSONS DANS LE LITTORAL EST ALGERIEN

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2010
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Ce travail porte sur une étude de la communauté de parasites Monogènes de 30 espèces de poissons provenant de diverses localités du littoral Est algérien: les Golfes de Skikda et d’Annaba, le littoral d’El Kala et la lagune El Mellah. L’examen des branchies de 3 678 poissons Téléostéens pêchés dans le littoral Est algérien nous a permis de récolter 15 714 ectoparasites monogènes appartenant à deux sous classes: Monopisthocotylea et Polyopisthocotylea. L'observation des critères morpho anatomiques des Monogènes récoltés chez l’ensemble des espèces hôtes, révèle la présence de 46 espèces dont les 2/3 sont rattachées à la sous classe des Monopisthocotylea. Les résultats de l’étude de la distribution des indices parasitaires chez les espèces hôtes étudiées, montrent que les taux d’infestation et les charges parasitaires diffèrent d’une espèce hôte à l’autre et d’une localité à l’autre. C’est en milieu lagunaire que la richesse en espèces parasites est la plus faible; c’est toutefois dans la lagune que les valeurs de l'intensité d’infestation et de l'abondance sont les plus élevées. Nous notons, par ailleurs, que c’est l’espèce Spondyliosoma cantharus qui, en mer ouverte, enregistre les charges parasitaires les plus élevées. La variation de ces indices parasitaires selon les saisons, la taille et les arcs des branchies est spécifique à chaque espèce hôte. L’application de l’indice de Shannon-Weaver nous a permis de constater que la diversité parasitaire des poissons étudiés est faible. L’espèce hôte Diplodus sargus sargus apparaît comme le poisson présentant la parasitofaune la plus diversifiée mais en revanche l’espèce hôte Dicentrarchus labrax est celle qui présente la plus faible diversité parasitaire. Les valeurs de l’équitabilité font apparaître une homogénéité dans distribution des parasites chez presque la moitié des hôtes. Par ailleurs, il ressort de l’étude de l’analyse de la richesse parasitaire que ce sont les poissons nectoniques, migrateurs avec changement de milieu, grégaires et carnivores qui présentent les valeurs de MSR et P/H les plus élevées et présentent ainsi la richesse parasitaire la plus importante. De plus, le calcul des indices de spécificité montre que la majorité des espèces de Monogènes recensés peut être considérée comme spécifique.
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