Etat sanitaire des subéraies du Nord-Est Algérien. Etudes des facteurs de dépérissement du chêne-liège (Quercus suber L.). Essais insecticides contre les insectes du gland.
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Date
2009
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Abstract
La présente étude, vise à évaluer l’état phytosanitaire des subéraies d’El-Kala, Pour
cela, nous avons mis en place, à partir de 2005, un réseau de surveillance permanant constitué
de trois stations d’observation (El-Mellah, Sanaoubari et Brabtia), qui permet d’étudier les
différents facteurs du dépérissement du chêne-liège. Nous avons effectué des relevés
dendrométriques et d’exploitations. Ces observations ont surtout concerné l’évaluation de
l'état sanitaire du peuplement de chêne-liège à travers l’examen du houppier, du tronc, des
branches, des feuilles, des rameaux et des fruits (glands). La vigueur des peuplements a été
appréciée par le biais de la défoliation et la décoloration. Outre ces deux indicateurs, on a
calculé également l’indice de dépérissement (ID) qui exprime d'une façon directe l'état
général du peuplement. Les observations des années 2005, 2006 et 2007 montrent que sur les
3 sites étudiés, les arbres sont attaqués par le cortège des xylophages et la flore
lichénologique, sur les troncs nous avons observé des suintements noirâtres, une croûte
charbonneuse, la présence des crevasses et une importante surface de liège déhiscent. Nous
avons noté une forte défoliation accompagnée d’une coloration anomale (vert clair). Les
indices de dépérissement calculés sont en progression pour les trois sites d’étude (El Mellah,
Brabtia et Sanaoubari) indiquant un dépérissement assez grave. Nous avons aussi étudié les
feuilles saines et les feuilles endommagées, où nous avons remarqué une diminution de la
surface foliaire des feuilles saines pour chaque année, et les feuilles attaqués ont une surface
foliaire petite. Concernant les fruits, les glands du sol sont les plus attaqués par les insectes.
Pour lutter contre les insectes des glands (cydia fagiglandana, cydia splondana, Curculio sp),
nous avons utilisé le halofénozide RH-0345, qui perturbe le processus normal de la mue ainsi
l’imidaclopride qui perturbe le système nerveux des insectes. Nous avons traités les glands
par pulvérisation en utilisant 5 doses (25, 50, 100,150 et 200 mg/l). Nous avons déterminé les
différents taux de mortalité qu’on a enregistré, ces taux ne sont pas liés aux doses utilisées ni
au temps d’exposition, l’effet du RH-0345 est plus significatif que l’imidaclopride. Les glands
attaqués et traités mis à germer ont montré un fort taux de germination pour les deux
insecticides comparativement au témoin, les glands traités par le RH-0345 ont germés plus
que celui de l’imidaclopride.