Browsing by Author "OUDJANE SEDHANE, FAIZA"
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Item Ecologie et Biologie de la Sparus aurata (Linnaeus., 1758) du golfe de Skikda et de la baie d’Annaba (Nord-Est Algérien)(2017) OUDJANE SEDHANE, FAIZACette étude est consacrée à la biométrie de croissance chez la dorade royale Sparus aurata (L., 1758), Sparidae des deux golfes d’Annaba et de Skikda du (Nord-Est Algérien). Les mesures sont effectuées d’Avril 2013 à Mai 2014, sur 149 spécimens, de longueurs comprises entre 17 cm et 48 cm, et de poids compris entre 65 g et 1440 g. Différents aspects sont abordés à la biométrie et à la relation taille poid. L’étude morphologique montre que les caractères métriques considérés ne croissent pas tous de la manière isometrique par rapport à la longueur totale ou céphalique. Des cas d’allométrie majorante ou minorante sont mis en évidence. Le nombre de branchiospines au niveau du premier arc branchial gauche est le caractère numérique qui représente la plus grande dispersion.Généralement le poids de S. aurata croit d’une manière proportionnelle à sa taille, l’expression mathématique de la relation taille-poids est établie mensuellement et globalement pour la population totale. Les résultats mettent en évidence une corrélation hautement significative entre la longueur totale du poisson et son poids. La reproduction chez la daurade marine est bien complexe vu son hermaphrodité protérandrique. Les deux sexes montrent une maturité à un âge d’environ 12 mois avec une longueur totale de (Lt = 23 cm) et l’inversion sexuelle intervient à des tailles qui varient entre 30 et 45 cm. L’évolution mensuelle du rapport gonado-somatique (RGS), prouve que la dorade marine à une période de reproduction entre Octobre et Janvier, avec une phase de maturation des gonades d’Octobre à Décembre et une ponte de Décembre à Janvier. Les deux rapports hépato somatiques (RHS) et gonado-somatiques (RGS), l’active trophique des poissons jouent un rôle important, particulièrement au début de l’automne, qui se traduit par une bonne croissance des individus qui stockent les réserves graisseuses au niveau du mésentère. Ces réserves sont résorbées au moment de la vitellogénèse; elles transitent par le foie, ce qui se traduit par des valeurs annuelle moyenne de (RHS = 0,006 ± 0,014). A ce moment précis, l’embonpoint des poissons est à son apogée et s’atténue progressivement après la ponte. Cependant, l’étude de la fécondité absolue et relative prouve qu’il y a une réelle relation entre le poids du poisson et cette dernière.Elle est exprimée par des valeurs entre 156250 à 439890 d’œufs pour des longueurs totales de 26,5 cm à 57 cm pour la fécondité absolue. Et entre 149,84 et 217,85 œufs/g pour des femelles dont les poids s’échelonnent entre 242 g et 2120 g pour la fécondité relative. L’étude du cycle sexuel de S. aurata a nécessité le passage par quelques plans histologiques généraux, nous permettant ainsi de suivre l'évolution générale de la structure de l'ovaire et des testicules au cours de la maturation sexuelle. L’observation des coupes histologiques réalisées sur les ovaires et les testicules des individus étudiés, nous ont permis de constater qu’ils avaient tous atteint leur maturité (stade III, IV, V) de développement. Le dernier mode de la distribution des diamètres des ovocytes correspondait bien à des ovocytes au stade observé. On peut remarquer que les ovocytes ayant entamé le processus de vitellogénèse sont beaucoup plus nombreux. (Laissant prévoir une fécondité plus importante). Lors des mensurations, le diamètre ovocytaire moyen s'est révélé être de 785 µm, quelques ovocytes ayant atteint 1200 µm. Finalement, cette étude démontre aussi que l'examen microscopique met en évidence un réel hermaphrodisme avec l’existence des territoires de sexes opposés dans les deux gonades mâles et femelles. Les dorades de tailles assez importantes (57 cm), montrent l’existence du territoire mâle dans une gonade femelle mais qui reste tout de même non fonctionnel. Le régime alimentaire de la dorade royale Sparus aurata (L., 1758) Sparidae du Nord-est Algérien, a fait l’objet d’un suivi continu mené pendant une période allant d’avril 2013 à mai 2014. Les contenus digestifs de 380 spécimens, de longueur totale comprise entre 18,1 cm et 48 cm, ont été analysés, tenant compte de leur sexe et des saisons, parmi eux certains tubes digestifs étaient vides alors que d’autres étaient pleins de bouillie. Au total 1615 proies, appartenant à dix phylums différents (Chordata, Echinodermes, Crustacea, Chlorophyta, Mollusca, Annelida, Bryozoair, Plathelminthes, Nemathelmintes, Tallophytes), ont été dénombrées. La Dorade Royale, Sparus aurata, a une alimentation très diversifiée. Alors qu’au stade jeune, elle est omnivore, se nourrissant de proies benthiques (crustacés, mollusques, annélides, végétaux) et pélagiques (poissons, œufs et copépodes) où les algues chlorophycées sont également d’un apport non négligeable, à un stade plus avancé, elle a par contre, un comportement alimentaire de prédateur. Cependant l’utilisation de l’indice d’aliment principal (MFI) montre que l’aliment préférentiel demeure essentiellement les mollusques.