Browsing by Author "LOUATI, Brahim"

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    ETUDE D’IMPACT DES EFFLUENTS INDUSTRIELS DANS LE BASSIN VERSANT D’OUED SEYBOUSE
    (2020) LOUATI, Brahim
    L’Oued Seybouse est considéré comme l’un des plus importants cours d’eau du Nord Est de l’Algérie, cependant il subit différents types de pollution, en particulier, la pollution industrielle L’évolution démographique et industrielle des wilayas de Guelma et Annaba, en particulier dans l’industrie de la métallurgie avec une répartition des industries spatialement hétérogène d’une part, et le manque des systèmes de collectes et de traitement des eaux résiduaires efficaces, d’autre part font que l’Oued Seybouse reçoit tous les rejets domestiques et industriels. La présente étude porte sur l’impact des effluents industriels sur les eaux de surface dans le bassin versant de l’oued Seybouse. On a recensé, à travers l’identification des unités potentiellement polluantes, une centaine (environ 103) implantées dans la moyenne et la basse Seybouse. Des compagnes de mesures ont été effectuées durant la période 2011-2014 chez les industriels. Les résultats de ces analyses et le volume d’eaux rejetées, nous permettent de quantifier la pollution déversée par les différentes industries et notamment le complexe sidérurgique d’IMETAL (ex. ARCELOR MITTAL). Pour la moyenne Seybouse, les charges polluantes générées par ces effluents industriels présentent de fortes charges organiques, provenant du secteur agroalimentaire et en particulier de l’industrie du corps gras, production de boissons et l’unité de la sucrerie, qui se déversent dans le milieu naturel sans aucun traitement efficace. Dans la basse Seybouse, les charges polluantes présentent des valeurs très élevés en pollution non biodégradable et toxique dues à : L’industrie sidérurgique, DCO (>600 T /an), MES (>900 tonnes /an), 25 tonnes/an d’huiles et hydrocarbures, Ainsi que certains métaux lourds, dont le fer (7.5 Tonnes/an) et le nickel (800 kg/an) En outre, des flux polluants élevés en pollution organique dû à l’industrie laitière (EDOUGH) et de l’industrie de viande. En résumé, les flux générés par les effluents industriels sont supérieurs aux normes de rejets nationale et internationale, ce qui influe négativement sur l'environnement et le développement durable