Browsing by Author "Doria GUEDDAH"
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Item Evaluation de la pollution industrielle et urbaine dans la région de Skikda : impact sur l’écosystème marin côtier(2003) Doria GUEDDAHEn Algérie, la vocation pluridisciplinaire et interministérielle, ainsi que la dimension géographique de la tâche qui englobe 14 wilayas côtières le long de 1200Km, rendent particulièrement difficile l’analyse, la collecte et la présentation des données nécessaires au bon déroulement du programme de surveillance de la qualité des eaux du littoral, d’où donc la nécessité de renforcer et d’améliorer le réseau de surveillance et d’uniformiser les méthodes d’analyse et les données. Ce qui est en jeu, c’est notamment ; de préserver un littoral et un écosystème fragiles et ce, par la recherche constante d’un juste équilibre et d’une réhabilitation profonde de l’homme comme acteur et bénéficiaire des effets qui en sont attendus. La lutte contre les risques de pollutions est d’une importance capitale afin de minimiser les impacts négatifs sur une économie déjà fragile et sur les écosystèmes côtiers et marins. Considéré comme l’espace clé de l’aménagement de la totalité du territoire national, le littoral résume la problématique de l’environnement, de l’aménagement et du développement durable ; la civilisation vit désormais une course de vitesse avec son environnement marin. Située à l’Est du littoral algérien avec 130 km de côtes, le golf de Skikda est un écosystème marin dont l’environnement biotique répond à diverses variations (climatiques, humaines…). L’industrialisation de Skikda reste l’avènement le plus important de la région. En effet, en plus de son potentiel agricole, Skikda est un grand pôle industriel d’importance nationale dominé par les complexes pétrochimiques. Vu que l’essentiel de sa capacité économique (Unités industrielles, port commercial, port spécialisé en hydrocarbures) est concentré dans la zone littorale, la région de Skikda (écosystème côtier) est soumise à des risques de pollutions pouvant engendrer des dégradations diverses, même si les services de l’environnement restent vigilants. Notre étude, conduite en 2002, a porté sur une évaluation de la pollution de la zone côtière de la région de Skikda à l’aide de prélèvements spatio-temporels d’échantillons d’eau et de sédiment marins. Notamment, par l’analyse bactériologique (Coliformes totaux, coliformes fécaux, streptocoques fécaux), physico-chimique (T°C, pH, conductivité..), et organique (hydrocarbures totaux) des eaux marines superficielles ainsi que l’analyse des teneurs en métaux lourds du sédiment superficiel. Les résultats d’analyse obtenus, nous ont permis de mettre en évidence des concentrations élevées de polluants, dépassant de loin les valeurs limites fixées par la réglementation en vigueur (algérienne) ainsi qu’une non-conformité avec cette même réglementation pour certains effluents urbains et industriels. Des zones vierges dépourvues de toute pollution ont également été mises en évidence.Item Evaluation de la pollution industrielle et urbaine dans la région Est Algérienne (Skikda)(2015) Doria GUEDDAHDans cette étude, nous avons évalué les pollutions industrielle et urbaine le long du littoral de la ville de Skikda dans l’Est Algérien pendant un cycle annuel. Nous nous sommes intéressé aux eaux et aux sédiments superficiels dans 25 stations : 16 plages de baignades, 3 ports, 3 rejets industriels, 1 embouchure d’oued et 2 points de références 1 certainement pollué et l’autre pas. Dans les eaux nous avons d’abord mesuré 7 paramètres physico-chimiques, quantifié les principaux indicateurs de pollution microbienne: les coliformes totaux, les coliformes fécaux et les streptocoques fécaux avant d’estimer les teneurs en hydrocarbures totaux. Dans les sédiments nous avons évalué les teneurs de 9 métaux lourds: Zn, Cu, Mn, Ni, Cr, Pb, Cd, Fe et Hg. Concernant les eaux, au vu de la réglementation Algérienne, les résultats obtenus sont dans les normes que ce soit pour la T°, le pH ou encore l’O2 dissous. La pollution microbienne est proche de zéro dans les 2 stations de la Grande plage: rejet du camp de toile et rejet des logements agricoles (commune de Ain Zouit à l’Ouest de Skikda) alors que le point chaud au centre et le port de pêche à l’Ouest comportent des niveaux de contaminations maximums respectifs de 9319 CF et 60837 SF. Les eaux des ports pétrolier, de pêche et commercial ainsi que celles des 3 rejets industriels (RA1/K, GL1/K, CP1/K) contiennent de fortes teneurs en HCT, elles varient entre 12,26 ppm dans le port de pêche et 49,11 ppm dans le rejet de la raffinerie. Pour ce qui est des sédiments, les teneurs en métaux lourds évoluent de l’Ouest à l’Est selon un gradients décroissant avec une prédominance pour le Fe suivie du Mn, Pb, Zn, Cr, Cu , Hg et Cd . Au vue des normes en vigueur, les valeurs les plus élevées sont rencontrés dans les 3 ports notamment pour le Pb dans le port de pêche avec un maximum de 150 mg/kg et le Hg dans le port commercial avec un maximum de 2,10 mg/kg. L’ensemble des résultats montrent l’urgence de la mise en place d’une stratégie de prise en charge des différents rejets urbains et industriels en amont afin d’améliorer la qualité des eaux du littoral de Skikda.