Browsing by Author "BOUGHERIRA NABIL"
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Item Impact des rejets industriels du complexe sidérurgique sur les eaux superficielles et souterraines dans la plaine de Meboudja(2008) BOUGHERIRA NABILL’évolution spectaculaire que connait l’environnement urbain et industriel pose, dans de nombreux pays, le problème de l’eau. Pendant longtemps, l’eau a été considérée comme un bien naturel, gratuit, d’exploitation facile, bon marché et, pour ainsi dire, sans valeur. Dans la plaine d’Annaba ; Force est donc de recourir, tant pour l’eau potable que pour l’eau à usage industrielle, aux eaux de surface, eaux de rivières. Ces dernières, encore relativement propres au début du siècle, sont malheureusement exposées de plus en plus à la pollution, sous la forme de rejets d’effluents industriels (essentiellement en métaux lourds tels que le Fer, le Manganèse, Chrome, le Plomb et le cuivre), ou domestiques, et deviennent progressivement impropres à tout usage, sans un traitement préalable pouvant être compliqué et souvent onéreux. Les nappes aquifères n’échappent pas, en outre, à cette contamination générale, on voit donc qu’un cercle vicieux s’amorce dans lequel des concentrations (éléments majeurs de la minéralisation comme le Ca, Mg, CO3, éléments organiques) croissent, tandis que, par effet de « boomerang », ou l'action de lessivages des formations géologiques la pollution des eaux encore disponibles s’aggrave dangereusement.Item Mécanismes de transfert des polluants métalliques dans la vallée de la Meboudja (W. d’Annaba)(2015) BOUGHERIRA NABILLa caractérisation d'un site aquifère contaminé, situé en bordure de l’oued Meboudja (Annaba, Algérie), a été entrepris en mettant en place une surveillance de la qualité des eaux de surface et souterraines affectés par les nombreux rejets industriels et urbains sur une période de 11 ans (1999-2009). Les déchets industriels sont déposés directement sur le sol et les effluents sont déversés dans l'oued Meboudja sans aucun traitement préalable. Les résultats de ce suivi montrent que les eaux souterraines présentent une conductivité électrique élevée (de 1000 à 6000 µScm-1), de fortes teneurs en chlorure et en sodium avec respectivement un maximum de 1400 mg L-1 et 730 mg L-1 . Partant des résultats de l’analyse en composantes principales effectuée sur 33 puits en juillet 2009, les trois principaux processus responsables de l’évolution chimique observée au niveau de l’aquifère ont été identifiés : (1) l’apport salifère du lac Fetzara et le lessivage des formations métamorphiques carbonatées (responsables de l’augmentation de la minéralisation), (2) l’alimentation de la nappe par les eaux de l’oued Meboudja, recevant de nombreux polluants industriels (responsable des fortes teneurs en fer et en manganèse), (3) l’utilisation des produits chimiques dans l’agriculture (responsable de l’augmentation des teneurs en nitrates). Les fortes minéralisations sont enregistrées notamment dans les puits situés à proximité des rejets industriels. En outre, de fortes concentrations métalliques en fer et en manganèse sont observées dans les eaux de l’oued. L’évolution de ces deux éléments dans les eaux de la nappe au cours d’un cycle hydrologique montre que l’augmentation des teneurs est liée notamment à une réalimentation de la nappe par l’oued et à une mauvaise oxygénation de la nappe. L’existence de niveaux argileux peut en effet jouer le rôle d’écran en surface et favoriser les conditions réductrices dans la nappe. La Meboudja agit par conséquent comme une source diffuse de contaminants tout au long de son parcours. Les caractéristiques hydrodynamiques de l’aquifère ont été estimés à l’aide de l’interprétation des données des pompages d’essai effectués dans plus d’une dizaine de puits. Des modèles d’écoulement et de transport de polluants ont été élaborés en utilisant le code MODFLOW-MT3D. L'ampleur de la migration des contaminants a été évaluée pendant une période de 11 ans (1999-2009). L'interaction oued-nappe est considérée comme responsable de la migration des contaminants dans la plaine de la Meboudja