Biométrie comparée d’un poisson téléostéen la bogue Boops boops (Linnaeus, 1758) dans le littoral algérien et biologie de la bogue dans le golfe de Skikda.
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Date
2020
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Abstract
Le présent travail a pour objectif de contribuer à une meilleure connaissance de la
morphométrie et de la biologie, d’un poisson de la famille des sparidés Boops boops
(Linnaeus, 1758).
Le premier volet de notre étude traite de la biométrie comparée de la bogue Boops boops,
entre sept sites situés sur le littoral algérien du Nord-Est au nord-ouest : El-kalla, Annaba,
Skikda, Collo, Jijel, Alger, Mostaganem.
Le deuxième volet concerne l’étude la biologie de cette espèce bien présente dans les
ressources halieutiques de la région de Skikda (Nord-Est de l’Algérie), relative à la
reproduction, à l’étude de l’âge et de la croissance (linéaire, pondérale et relative).
D’une part, l’approche statistique de l’étude comparative entre sept sites situés sur le
littoral algérien réalisée à partir de trente-six variables morphométriques et méristiques
effectuées sur 261 individus dont 154 mâles, et 106 femelles permet de constater que
l’environnement a un impact non seulement sur la diversité des êtres vivants mais aussi sur
la variation morphologique dans la même espèce.
Dans un premier temps, Toutes les analyses statistiques univariées effectuées, laissent
présager des différences significatives entre les sept sites, ainsi qu’un éventuel dimorphisme
sexuel. Aussi, l’analyse de la variance à un critère de classification modèle fixe. Ensuite, la
recherche de relations entre les différentes variables, prises deux à deux, au moyen du
coefficient de corrélation. Ainsi, d’une manière générale le modèle linéaire général
MANOVA, confirme les résultats obtenus par l’ANOVA. L’ACP a permis de regrouper les
individus (sites) et les variables, dans des groupes homogènes. Aussi bien, l’analyse
hiérarchique des données, permet de regrouper les sites en groupes homogènes et de
démontrer les liens entre ces variables et de les répartir en groupes homogènes.
D’autre part, l’étude de la biologie de la bogue a été réalisée sur 906 individus a permet
de mettre en évidence les caractéristique de la reproduction de notre espèce en étudiant :
La sex-ratio qui montre une valeur moyenne annuelle en faveur des mâles.
Les fluctuations mensuelles du rapport Gonado-somatique RGS qui nous informe sur la
période de reproduction de la bogue dans la région de Skikda , qui s’étend entre janvier-mai
et que le cycle sexuel Boops boops passe par quatre phases successives
L’étude du rapport Hépato-somatique RHS, et les réserves de graisses mésentériques
nous a permis de conclure que les réserves de graisses mésentériques ne sont pas l’origine
des réserves énergétique gonadiques et que notre espèce puise les réserves hépatique pour
subvenir aux dépenses énergétique provoquée par la reproduction.
La détermination de la taille de première maturité a permis de retenir que les femelles
arrivent à la maturité sexuelle plutôt par rapport aux mâles à la taille moyenne (Lt =13cm) et
les mâles à la taille moyenne (Lt =14cm).
L’application de la méthode de Bhattacharya (1967) par le FISAT II version 1.2.0
(Gayanilo et al., 2005) , a permis de déterminer l’âge maximum qui peut atteindre la bogue
dans la population étudié qui est 7 ans.
La longueur asymptomatique (L∞) de tous sexes confondus, fournie par l’équation du
modèle de Von Bertalanffy est de 26,73 cm. Le coefficient de catabolisme appelé également
coefficient de courbure K est estimé de 0,39 an-1
.
L’étude de la croissance relative chez 906 individus montre que, la B.boops de la région
de Skikda est caractérisée par une allométrie minorante, entre le poids total et la longueur
totale de, et cela pour les deux sexes pris séparément et ensembles.
Les équations de la croissance en poids calculées pour l’ensemble des individus
déterminent un poids maximal théorique de 139,895 g.
En fin, L’étude les variations saisonnières du coefficient de condition (k) montre que notre
poisson rend disponible ses réserves énergétiques pendant la période de reproduction et il les
stocke durant le repos sexuel