Etude bioécologique et systématique des Culicidae de la région d’Oum El Bouaghi. Effet de la température sur l’agressivité et la biologie de Culex pipiens.

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2015
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Selon nos propres prospection, l’étude de la biodiversité culicidienne a été menée pendant une année (2010-2011) au niveau du la région d’Oum El Bouaghi. L’identification a été réalisée selon le logiciel de Schaffner et al.,(2001) et de celle de Himmi et al ., (1995). L’étude systématique a révélé la présence de 14 espèces appartenant à deux sous familles, les Culicinae représentées par 5 genres ; Culex avec 6 espèces (Cx. pipiens, Cx. pusillus , Cx. territans, Cx. impudicus,Cx. laticinctus et Cx. hortensis maderensis) ; Culiseta avec 3 espèces (Cs. ochroptera,Cs. longiareolata et Cs. glaphyroptera ) ; Uranotaenia, Orthopodomyia et Coquillettidia représentent uniquement par une seule espèce (Ur. unguiculata , Or. pulcripalpis et Coquillettidia richiardii), les Anophelinae qui sont représentée par 2 espèce (An. algeriensis et An. maculipennis sacharovi). Une analyse de cinq paramètres physico-chimique de l’eau des gîtes, a été réalisée pour déterminer l’influence de ces derniers sur la biodiversité et l’effectif des moustiques.les résultats montrent que le gîte qui affiche une forte abondance larvaires, caractérisé par une conductivité et TDS faible; un pH alcalin et une température élevée. Une étude comparative de la biométrie de deux espèces dominante de Culicidae : Culex pipiens et Culiseta longiareolota dans deux régions climatiquement différentes : Annaba et Oum El Bouaghi situés respectivement au Nord-Est et à l’Est de l’Algérie.Les résultats de test t de student chez les adultes de Culex pipiens montrent qu’il existe des différences significatives au niveau de la largueur ; de la tête, les ailes, et aussi au niveau de la longueur des palpes maxillaires,alors que il n’éxiste aucune différence significative au niveau de la longueur ; de la tête, du l’abdomen. En qui concerne les larves, le test montre qu’il existe des différences au niveau de la longueur de l’abdomen ; la tête et la largueur du siphon, la longueur et la largueur de la trachée, alors que il n’ésxixte pas une différence au niveau de la longueur et la largueur du thorax .Pour les larves de Culiseta longiareolota la différence existe au niveau de la largueur ;du thorax, l’abdomen , la trachée et aussi au niveau da la longueur du siphon,alors que pour les autres critères morphométriques,le test t de Student ne montre aucune différence significative. Les résulats de l’analyse statistique multivariée (Manova), montrent la présence de différence hautement et très hautement significative pour l’ensemble des critères biométriques, malgré qu’il s’agit de la même espèce, celle ayant été récoltée a partir de deux zones de climat différents ; humide et semi-aride. Une autre partie de nos essais consiste à etudier l’influence de la température sur le cycle de développement larvaire et sur l’agressivité des femelles de Culex pipiens.les résultats montrent que la température élevée réduit la durée du cycle de développement, et diminue la durée de gorgement.
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