Identification et quantification d’une matrice de métaux traces dans le milieu marin : Cas de la baie d’Annaba

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Date
2017
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L’objectif de ce travail est le diagnostic de l’état de santé de la baie d’Annaba situé à l’extrême Nord-Est Algérien, région réputée comme étant le pôle industriel le plus grand et le plus diversifié d’Afrique ; par une approche multi-compartiments (sédiment et biote). Pour atteindre cet objectif, le modèle biologique, un poisson Mugil cephalus. Cette espèce est largement répandue dans la baie d’Annaba et la mer Méditerranée. Le suivi a été basé sur l’échantillonnage et la recherche d’une contamination métallique par cinq métaux le zinc, le cuivre, le plomb, le cadmium et le mercure respectivement dans les sédiments, et dans le muscle de poisson Mugil Cephalus au niveau de cinq stations de la baie d’Annaba durant l’année 2016. Les teneurs en cuivre, zinc, plomb, cadmium et mercure ont été déterminées par spectrophotométrie d’absorption atomique. Cependant, les résultats obtenus permettent de constater une similitude, et une corrélation positive entre les éléments bioaccumulés par le poisson et ceux qui sont détectés dans les sédiments. Les résultats relatifs aux sédiments font état d’une contamination métallique généralisée ; importante au niveau de la station 3 Port de la station 2 Joinoville et à l’embouchure station 1 Sidi Salem. Les indices de contamination sont supérieurs à 3, classant les sédiments de ces trois stations de sédiments pollués notamment pour le plomb, le cuivre, le zinc, le cadmium pour l’ensemble de ces trois stations et le mercure uniquement pour la station 3 Port. Quant aux concentrations métalliques analysées dans les muscles du M.cephalus , le plomb au niveau des station 2 et 3, le zinc et le cadmium au niveau de la station 1, 2 et 3 montrent des valeurs supérieures aux normes admises par FAO /WHO. Dans l'ensemble, notre étude nous a permis de mettre en évidence la présence effective des métaux lourds dans les sédiments et les organismes aquatiques de la baie d’Annaba. La baie est sérieusement perturbée par les divers rejets domestiques, portuaires, industriels et agricoles. Ces résultats ont aussi permis de valider l’utilisation d’un organisme vivant marin, un poisson (Mugil cephalus) pour un biomonitorage.
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Keywords
Research Subject Categories::NATURAL SCIENCES::Earth sciences::Exogenous earth sciences::Sedimentology
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