Evolution des sols des principaux lacs du Parc National d’El Kala sous l’influence de la qualité des eaux
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Date
2017
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Abstract
Les zones humides du Parc National d’El Kala constituent des milieux très particuliers. Ces
zones humides de faible extension connaissent souvent une dégradation générale, liée en
particulier à la détérioration de ces ressources notamment l’eau.
L’objectif de ce travail est d’étudier la composition géochimique des eaux et des sols de deux
plans d’eau (Oubeïra et Tonga) prélevées sur différents sites et durant deux périodes l’une
durant la fin de la période humide (mai 2016) et l’autre durant la fin de la période sèche
(septembre 2016); et de déterminer l’influence de la qualité des eaux sur l’évolution de ces
sols.
L’utilisation de diagramme de Piper a permis de définir les ions dominants responsables des
faciès chimiques des eaux. L’analyse en composantes principales (ACP), comme outil d’aide
à l’interprétation, a permis de connaitre les principaux facteurs qui représentent les différents
processus intervenant dans la composition chimique des eaux et des sols.
L’étude pédologique fait apparaître la présence d’une texture limono-sableuse à sableuse,
forte à assez forte porosité, pH eau neutre à légèrement alcalin, riches en matière organique et
un complexe adsorbant moyennement saturé en bases échangeables qui sont dominées par le
calcium.
L’étude hydrochimique des zones étudiées montent qu’elles sont des eaux neutre à légèrement
alcalin, non salées. Les eaux sont moyennement chargées en sels solubles dans le lac Tonga et
faiblement minéralisé pour lac Oubeïra, avec l’existence de deux faciès chimiques important
l’un chloruré-calcique et magnésien et l’autre chloruré-sodique. De plus, nos résultats
montrent qu’il existe une pollution très importante par l’ammonium pour les deux sites
d’étude.
L’évolution et la différenciation des sols est sous l’influence des mouvements de la nappe ou
du plan d’eau du lac Oubeïra et Tonga
Les résultats obtenus ont montré que ces zones sont dégradées suite à l’action anthropique
sans négliger les effets climatique, qui influent directement sur l’eau et le sol. A cet effet, la
protection de ces écosystèmes sensibles est une nécessité pour sa préservation et sa durabilité.