Département de Biologie

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Browsing Département de Biologie by Subject "Research Subject Categories::NATURAL SCIENCES::Biology::Organism biology::Developmental biology"

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    Evaluation du spiromesifen, inhibiteur de la synthèse des lipides chez Drosophila melanogaster : aspects toxicologique, biochimique et comportemental.
    (2015) BENSAFI GHERAÏBIA, Hanène
    Cette étude vise tout d’abord à déterminer les paramètres toxicologiques du spiromesifen (Oberon® 240 SC), un nouvel insecticide/acaricide systémique considéré comme un inhibiteur de la biosynthèse des lipides et ensuite à évaluer ses effets sublétaux chez les pupes de Drosophila melanogaster Meigen, 1830 (Diptera, Drosophilidae). Plusieurs aspects ont été abordés: Le traitement a été réalisé par application topique sur des pupes nouvellement exuviées (1µl de matière active dilué dans un mélange acétone/eau 50/50) et plusieurs concentrations (25, 50, 75, 100, 125, 150 et 200 µg/µl) ont été testées. Les pupes témoins reçoivent 1µl de solvant seul (acétone/eau : 50/50). Dans une première série d’essais insecticides, les paramètres de létalité ont été déterminés: CL50 = 72,82 et CL90 = 247,2 μg/pupe. La molécule manifeste une activité insecticide à l’égard des pupes de D. melanogaster avec une relation dose-réponse significative. Ainsi, des taux de mortalité observée varient de 20% avec la dose la plus faible (25 μg/pupe) à plus de 88% pour la dose la plus élevée (200 μg/pupe). Dans une seconde série d’expérimentations, les doses sublétales déterminées précédemment (CL10 : 21,45 et CL25 : 39,53 μg/pupe) ont été évaluées sur plusieurs paramètres physiologiques et biochimiques. Le spiromesifen n’affecte pas la durée du développement nymphal, mais provoque une légère baisse du poids des pupes. En outre, il réduit de manière significative et rapide la teneur en lipides corporels chez les pupes traitées à tous les âges et ceci avec une relation dose-réponse. Il provoque également une réduction des teneurs en glucides et protéines corporels mais relativement moins marquée que celle des lipides. Le traitement induit une augmentation rapide du taux de MDA par rapport aux témoins. De plus, il affecte r les protéines ovariennes en diminuant de manière significative les taux et le nombre de fractions protéiques comparativement aux témoins. En outre, on enregistre une action différée du produit sur le potentiel reproducteur de D. melanogaster avec une réduction de la fécondité des adultes qui survivent au traitement et avec une augmentation du nombre de femelles comparativement aux mâles. Enfin, le traitement perturbe les hydrocarbures cuticulaires avec une réduction de leur quantité selon la dose appliquée.