Brahim DJEBNOUNE2022-12-182022-12-182018https://dspace.univ-annaba.dz//handle/123456789/886Durant les dernières décennies, les villes algériennes ont connu des profondes transformations. Avec un bouleversement remarquable : un rythme d’évolution accéléré, un étalement, une transformation sur elles-mêmes. Elles sont devenues spatialement éclatées, socialement hétérogènes et composites, économiquement complexes et difficiles à gérer et écologiquement invivables. Chercher à créer une bonne qualité de vie en milieu urbain ou améliorer les conditions favorables au bien vivre ensemble dans de nouveaux quartiers constitue un pari face aux nombreux défis à relever. En effet, l’accélération démographique, l’accroissement de la population et l’évolution des modes de vie ont des incidences sur l’habitat et l’organisation de l’espace. Or, la préservation du territoire implique de densifier les zones urbanisées. Ce principe suscite des craintes chez les habitants, et autres usagers, qui attendent alors des garanties ou des compensations en termes de qualité de vie. Pour l’Algérie l’accélération du processus d’urbanisation a eu pour corollaire (déduction), dans de nombreux cas, des répercussions importantes sur l’organisation du territoire urbain avec l’étalement urbain, sur-densification de quartiers, prolifération de bidonvilles qui résulte une urbanisation incontrôlée. Sous les innombrables pressions internes et externes, la ville algérienne perd de son attractivité, et est devenue, souvent porteuse de pauvreté, d’isolement, de pollution et de violence, et pourtant, la question de la qualité de vie est un champ relativement marginalisé par les chercheurs et les acteurs locaux. C’est dire que la qualité de vie devrait réapparaître comme une préoccupation majeure des politiques, de la société civile et des chercheurs universitaires. La qualité de vie fait référence à des notions variées allant de : La préservation de l’environnement, l’amélioration des conditions d’existence, La valorisation des espaces de vie. Cette notion prend en compte aussi les problèmes de société tels que : La sécurité, L’emploi, La satisfaction des besoins en matière de santé, éducation, culture et de loisirs Ce qui signifie que les entrées sont multiples : chacun d’entre nous pourrait aborder la qualité environnementale selon sa propre perception, son échelle de valeurs, ses attaches sentimentales. C'est dire la difficulté de trouver un dénominateur commun pour conduire objectivement une analyse sur la qualité de vie, le cadre de vie, la qualité environnementale. Pour le présent travail, l’entrée par les représentations, les perceptions et les aspirations des habitants de cinq quartiers de la ville de Khenchela ainsi avec les acteurs locaux, a été privilégiée, c’est une manière de donner la parole aux composantes de la ville pour redonner sens à la qualité de vie du quotidien et justifier l’exercice de son évaluation. Comment anticiper les effets des diverses transformations de la société, dont le rythme va encore s’accélérer à l’avenir ? Pour mettre en place des solutions qui garantissent une cohésion sociale, le quartier représente une échelle idéale : moins complexe que l’ensemble de la ville, A l’heure où la question de la qualité de vie est au cœur des projets d’aménagement et de développement et une dimension forte du développement durable, le traitement et la gestion de nos villes et des problèmes qui s’y attachent devront avoir pour finalité la réponse à la demande sociale du confort, du bien-être, du bien vivre, du progrès social.LA QUALITE DE VIE URBAINE ET LA GESTION TERRITORIALE DANS UNE VILLE INTERIEURE CAS DE LA VILLE DE KHENCHELA (EST ALGERIEN)