ADOUANE Meriem2023-01-242023-01-242011https://dspace.univ-annaba.dz//handle/123456789/1467Depuis plusieurs décennies, chercheurs et hommes de terrain ont accordé un immense intérêt au chêne-liège pour une raison dont l’évidence est maintenant largement démontrée : cet arbre occupe une place importante dans les domaines écologiques et socio-économique particulièrement dans la région méditerranéenne. Dans le Nord-est algérien, ce patrimoine ne cesse de se dégrader à cause d’une série de facteurs négatifs, particulièrement l’envahissement de son aire par des espèces introduites, soit Acacia decurrens Willd. Cette situation rend nécessaire la production de plants en pépinière de bonne qualité par l’utilisation entre autres de la mycorhization contrôlée. Cette pratique requiert l’isolement et la multiplication des espèces mycorhiziennes efficientes et compétitives. Cependant l’étape préliminaire de recherche de champignons susceptibles de mycorhizer le chêne-liège et la recherche d’ectomycorhizes sur les racines de celui-ci s’est avérée indispensable. Pour ce faire, nous avons réalisé un inventaire des macromycètes et évalué l’état mycorhizien du chêne-liège dans une subéraie naturelle et une subéraie envahie par Acacia decurrens Willd, dans la région d’El-Kala. Les résultats obtenus indiquent une biodiversité fongique remarquable dans la forêt de chêne liège qui s’élève à plus d’une centaine d’espèces de champignons se développant autour de ce dernier. Le chêne-liège s’associe faiblement aux champignons endomycorhiziens arbusculaires, par contre, il s’associe à plus d’une vingtaine d’espèces de champignons ectomycorhiziens. La réalisation d’une expérience de piégeage révèle que dans les sols provenant du site à Acacia, la croissance du chêne-liège est fortement affectée ainsi que son statut ectomycorhizien.frDiversité des macromycètes et des mycorhizes du chêne-liège dans deux stations du Nord-Est algérien : une subéraie naturelle et une subéraie envahie par Acacia decurrens (Willd)Thesis