SAADI, Hamza2024-07-172024-07-172024https://dspace.univ-annaba.dz//handle/123456789/3586La présente étude est devisée en deux axes de travail, le premier s’inscrit dans l’évaluation de la situation sanitaire des subérines de l’Edough à Annaba. Pour cette raison, nous avons mis en place un réseau de surveillance continu (2016 –2018) où nous avons effectué des relevés sanitaires, sylvicoles, densimétriques, floristiques et d'exploitation afin de caractériser le peuplement de chêne-liège. Le second vise à élucider les conséquences des incendies et les modalités de reprise végétative des peuplements de chêne liège localisés dans la forêt domaniale de Seraïdi, afin de déterminer quelles variables avaient une influence significative sur la bonne ou la mauvaise régénération de chêne liège après l'incendie.Pour les sites non incendiés, les relevés révèlent une coloration normale des feuilles accompagnée d’une légère défoliation au niveau des deux sites d’études. Le calcul de l’indice de dépérissement (ID) indique que le site de Berouaga (ID=1,42 en moyen) et même de Bouzizi (ID=1,46 en moyen) sont sains. Les arbres ont en moyenne 7 m, de hauteur, 140 cm de circonférence, 170 cm de hauteur d’écorçage. La flore lichénologique est omniprésente au niveau des deux sites d’études. Un pourcentage faible d’arbres au niveau des placettes d’études ont présenté des déformations ou des blessures alors qu’environ 40% des arbres échantillons présentes des crevasses et aussi des trous d’insectes xylophages.À la fin de l'étude, la plupart des arbres brulés ont repris leur activité physiologique, avec un taux de mortalité varie entre 7,25 et 22,72%. Des rejets qui partent simultanément de la couronne et de la base ont également été enregistrés sur 7,27 à 8% des arbres échantillons.frThesis