NECIB, Asma2023-01-092023-01-092015https://dspace.univ-annaba.dz//handle/123456789/1164Le présent travail consiste à réaliser une étude aéropalynologique de l’atmosphère de la région de Annaba pour une période de deux années successives, du 1er juin 2012 jusqu’à 31 mai 2014. L’étude a été effectuée à l’aide du capteur gravimétrique de Durham (1946), en implantant les dispositifs d’échantillonnage dans trois sites différents (Sidi Amar, El-Hadjar et la ville de Annaba). Les résultats obtenus ont enregistré un total annuel de 19600,7 Grains de Pollen/cm2 produits par 68 taxons durant la première saison (2012-2013). Parmi les taxons identifiés, 39 ont un pouvoir allergisant prouvé (Cupressaceae, Fraxinus, Populus, Artemisia, Chenopodiaceae, Plantago, Poaceae). Durant cette saison, nous avons enregistré, à Sidi Amar, un total de 5303,7 GP/cm2 produits par 62 taxons. Pour le site d’El-Hadjar, nous avons compté 2759 GP/cm2 appartenant à 52 taxons. L’analyse pollinique de l’air de la ville de Annaba a révélé 11538 GP/cm2 appartenant à 59 taxons. Pour la deuxième saison (2013-2014), un total de 17568,75 GP/cm2 produits par 79 taxons a été enregistré. Un nombre de 3761,69 GP/cm2 (70 taxons) a été compté au niveau du 1er site (Sidi Amar), et 8353,92 GP/cm2 (75 taxons) à la ville d’El-Hadjar. Le 3ème site (ville de Annaba) n’a pas fonctionné. La comparaison de la variation pollinique annuelle de la première année d’étude montre qu’il y a une variabilité géographique marquée en nombre de grains recueillis entre les trois sites. La valeur la plus élevée est celle du 3ème site (Annaba), suivi par le 1er site (Sidi Amar), puis intervient en dernière position le site 2 (El-Hadjar). La composition de l’air pollinique selon le type des taxons qui le compose montre la dominance des pollens d’arbres particulièrement au niveau du 3 ème site. Pour la deuxième année d’échantillonnage, la comparaison entre les deux sites (Sidi Amar et El-Hadjar) nous permet de distinguer que les variations du contenu pollinique sont très semblables pendant la période de juin à novembre et de février à avril et le nombre de pollen atteint son maximum dans la même période (mois d’avril). Résumé D’après l’analyse statistique des données polliniques, il n’existe pas de grandes différences entre les sites et les années d’étude, parce qu’ils sont sous les effets directs des mêmes facteurs climatiques et du même couvert végétal entourant. En plus, nous avons constaté la présence dans l’atmosphère de notre région d’étude, des espèces provenant du massif de l’Edough (Alnus, Ulmus) et aussi, des espèces méditerranéennes (Betula). Les résultats cliniques de l’analyse de la fréquence des allergènes polliniques montrent que la sensibilisation au pollen du Cyprès occupe la première position (29,26 %), suivi par le pollen d’Olivier et des Céréales avec un pourcentage égal (24,39%). Le pollen de pariétaire présente 19,51% et le pollen des Graminées avec 17,07%. Enfin, la détermination des types de pollens allergisants et leurs concentrations dans l’atmosphère est un outil très important aussi bien pour les patients que pour les médecins allergologues en terme de prévention ou de traitement.frEtude aéropalynologique de l’atmosphère de la région de Annaba (Cas des taxons allergisants)Thesis