ATTOUI Badra2023-10-222023-10-222014https://dspace.univ-annaba.dz//handle/123456789/3216L’accroissement de la population et l’essor industriel et agricole entrainent des difficultés croissantes dans la sauvegarde du patrimoine naturel. En conséquence les ressources en eaux qui constituent un facteur primordial pour tout développement économique risquent d’être contaminées par les activités anthropiques. La situation est plus critique pour les pays à ressources en eaux potables limitées, comme le cas de l’Algérie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la vulnérabilité et le risque de pollution des ressources en eaux souterraines des aquifères de la région d’Annaba-El-Tarf et d’identifier les sites d’enfouissement des déchets domestiques et industriels pour une meilleure protection de ces ressources. Pour mieux estimer la vulnérabilité à la pollution des eaux, trois méthodes sont adoptées durant cette étude, pour attester de la force des résultats obtenus et apprécier celle qui est la plus appropriée. Il s’agit des méthodes anciennes DRASTIC et GOD et la plus récente celle de KHERICI(2010). Les deux premières se présentent sous forme de systèmes de cotation numérique basée sur la considération des différents facteurs influençant le système hydrogéologique, où une note et un poids sont affectés et variant à chaque paramètre utilisé, tant que la troisième elle est basée sur la combinaison de deux critères : l’indice d’autoépuration et l’indice de contamination. Les résultats montrent une répartition inégale des zones de vulnérabilité à la pollution des eaux souterraines. En se basant sur les cas pessimistes, globalement à l’échelle des aquifères de la région d’Annaba El Tarf les zones à fortes, moyennes et faibles vulnérabilités occupent respectivement environ 10%, 31% et 60%. A cet effet et pour protéger durablement les ressources en eaux souterraines de la région contre toutes contaminations de surface ou souterraine, quatre sites d’enfouissement des déchets ont été identifiés.frThesis