HEDJAL Sihem2023-10-102023-10-102019https://dspace.univ-annaba.dz//handle/123456789/3151La gestion participative des ressources en eau est difficile à mettre en œuvre dans le complexe des zones humides de Guerbes-Sanhadja pour plusieurs raisons : l'absence totale de coordination entre les différents acteurs locaux et régionaux, les usagers, les populations riveraines, qui sont moins organisés, structurés, l’absence d'outils d’évaluation, confusion et chevauchement des textes réglementaires sectoriels et parfois contradictoires. Cette difficulté nous interroge sur l’opportunité et la faisabilité d’une gestion participative comme outil-levier pour une gestion locale, durable respectueuse de l’environnement, des ressources en eau dans la région de Guerbes-Sanhadja. Situé au Nord-Est Algérien, le complexe des zones humides de Guerbes-Sanhadja occupe le littoral Est de la wilaya de Skikda. Cet ensemble abrite des écosystèmes aquatiques et terrestres. Elle représente de ce fait un pôle de biodiversité unique en son genre à l'échelle de l'Algérie, malheureusement, ce patrimoine subit des menaces dues aux perturbations naturelles [changements climatiques] combinées à une pression humaine importante: les défrichements illicites à des fins d’activités agricoles, le pompage intensif, l’assèchement des zones marécageuses ….. La démarche entreprise s’appuie sur des entretiens et enquêtes par questionnaires auprès des gestionnaires et des usagers des ressources en eaux dans le complexe de Guerbes-Sanhadja. Ces enquêtes montrent que ces dégradations sont dues principalement au chevauchement des prérogatives entre les acteurs de l’eau, manque de coordination, différents statuts, évolution des responsabilités [par exemple la réorganisation des services de l’Etat], peu de lisibilité et de clarté sur leurs rôles, divergences d’intérêts entre acteurs. De plus notre travail montre que l’approche participative ne sera fonctionnelle que si le cadre de gestion s’inscrit dans une démarche globale de gestion concertée dont nous portons notre appui, et que tous les acteurs [gestionnaires et usagers] ont leur mot à dire à travers le comité local de l’eau [CLE] dans ce processus décisionnel.frThesis