Bahia KEBIR2023-06-202023-06-202015https://dspace.univ-annaba.dz//handle/123456789/3075Cette recherche s'inscrit dans la thématique du "Renouvellement urbain" en tentant d'interroger la spécificité de la ville algérienne, en général, et de la ville d'Annaba en particulier, par rapport à ce mode opératoire sur les tissus constitués. La ville algérienne connaît, depuis deux décennies, une effervescence des mutations spatiales se présentant de façon duale entre action privée et vision des pouvoirs publics, chacune obéissant à des desseins propres. Les enjeux de "Métropolisation", "Modernisation", "Internationalisation" donnent le ton aux ambitions des pouvoirs publics pour renouveler les grandes villes algériennes, préfigurant le passage d'un urbanisme normatif et extensif à un "urbanisme de Projets". Cette mutation dans les politiques publiques en matière d’aménagement fait émerger des problématiques complexes dont celle liée à la prise en charge du "Vieux bâti" datant essentiellement du 19ème siècle. L'état de vétusté avancé de ce vieux bâti pose le dilemme de la démolition comme outil "légitimé" face à la nécessité de renouveler les tissus urbains. Parallèlement, la ville algérienne se meut sous l'impulsion d'une action privée se manifestant essentiellement pas un processus de démolition-reconstruction au niveau du parcellaire hérité du 19ème siècle. A travers le cas de la ville d'Annaba, ces actions de démolition-reconstruction de l’acteur privé seront décrites et confrontées au regard des arguments qui accompagnent le nouveau discours des pouvoirs publics sur la question de la démolition du vieux bâti pour renouveler la ville.frANNABA, ENTRE MORPHOLOGIES ET POLITIQUES URBAINES. VERS UN RENOUVELLEMENT?Thesis