AOUISSI RIADH2023-11-212023-11-212008https://dspace.univ-annaba.dz//handle/123456789/3282Bien qu'il fut le centre d'intérêt de plusieurs études, le matériel triasique dans la région septentrionale de l'atlas saharien de l'Algérie de l'est connue sous l'appellation de "zone des diapirs", reste jusqu'à présent un dilemme pour plusieurs auteurs dont les travaux se sont succédés principalement cette dernière décennie. Un des buts de cette étude consiste à caractériser à l'appui de la géologie de surface les structures significatives majeures de la zone des diapirs. Il est donc apparu nécessaire de reprendre les cartes gravimétriques et aéromagnétiques élaborées auparavant (Zerdazi. A, 1990; et Aéroservice Ltd, 1975) et les associer à l'observation géologique de façon à mieux comprendre et appréhender la géologie structurale de cette région. En effet, certaines anomalies gravimétriques furent, à l'appui de la géologie, associées à des zones de fort remplissage sédimentaire (fossé d'effondrement mio-pliocène); d'autres, par contre, ne montrent aucune relation avec la géologie, ce qui implique par conséquent de leur trouver une signification géologique appropriée. D'autre part, les masses triasiques légères et les fossés d'effondrement ont été bien caractérisés aussi bien en plan qu'en profondeur (extension et estimation de volume). Un schéma structural a été dressé à l'occasion, sur lequel on a essayé de mieux cartographier les importants ensembles géologiques de la région. Les masses triasiques occupant aussi bien les centres des plis que les charriages locaux au Nord de Tébessa, qui auraient du donner des anomalies négatives, et qui n'ont pas été décelées, appuient largement l'hypothèse de J.M. Vila, qui selon laquelle les masses triasiques visibles à la surface, peuvent être expliquées par la présence d'un "glacier de sel" sous marin.frThesis